Kayné
Rang D
Messages : 546 Date d'inscription : 13/08/2013 Age : 32
Feuille de personnage Points de Vie: (1277/1277) Points de Mana: (113/113) Stat: Stat | Base | Equipé | Niv. | 14 | | For. | 20 | 20 | Int. | 10 | 10 | Con. | 12 | 12 | Dex. | 24 | 24 | ATQ. | 0 | 85 | MATQ. | 34 | 50 | DEF. | 8 | 90 | MDEf | 24 | 60 | Endu. | 880 | 880 | Vit. | 12 | 12 | AM | 4 | 4 |
| Sujet: Description du pays. Jeu 20 Fév - 0:00 | |
| Personnages:Dolmadaki le Second est le fils de Konto Souvli de la maison Fasolada, précédent empereur. Quand son père est mort suite à une soudaine maladie pendant la guerre civile, Dolmadaki monta au trône et prit en main la situation, menant ses armées à la victoire face aux racailles rebelles. Avec le support de l'église, il règne désormais en tant que maître incontestable de la grande nation de Psarosoupa. Pastitsio VI est le Pape qui dirige d'une main de fer l'église à laquelle appartient Psarosoupa. C'est un individu puissant et respecté qui a au moins autant de pouvoir que le roi, si non plus! Il est le chef ultime de l'Inquisition et mène actuellement une guerre sans fin contre les nécromanciens qui infestent Héron et en particulier Psarosoupa. Journal d'un soldat:- journal:
Vous avez entre les mains un petit cahier de cuir. Il est très abîmé : la reliure de cuire est craquée et cède, plusieurs pages ne tiennent plus. De toute évidence elles sont tombées et quelqu'un les a mis pèle-mêle. Il faudrait mettre de l’ordre pour bien pouvoir lire. Vous ouvrez le cahier. Les pages elles même sont en assez bon état. L’écriture est rapide et soignée.
13 Juillet 4831 : Aujourd’hui je commence mon service militaire. Je ne sais trop ce que j’espérais, peut être que les enrôleurs soient trop occupé pour se souvenir que le fils cadet d’un noble mineur fête aujourd’hui ses 16 ans. Père m’encourage, « sois bon soldat », mère ne pleure pas. Elle avait pleuré pour Niklas. La guerre a commencé avant ma naissance, il y a 20 ans, en 4810. Peut être sa fin est-elle proche?
16 Juillet 4831 : Infanterie, la pire armes celons les gueules-cassés. 10 hommes sous mon commandement « par égard pour mon titre ». Une insulte, pas un honneur. Pas de temps pour entrainement. On me donne une épée. Niklas a pris celle de Père.
28 Septembre 4831 : Sommes passés par un village où les rebelles avaient été signalés. Tous morts. Vieillards et enfants. Femmes absentes. Partons à leur recherche.
30 Septembre 4831 : Nous avons trouvé les femmes. Personne ne peut dormir ce soir. Des monstres ! Des démons ! Nous leur ferons payer.
2 Octobre 4831 : Avons trouvés les rebelles. Les avons pris par surprise. Perdue 2 hommes. Ais planté mon épée dans le cou d’un caporal, même âge que moi. Capitaine dit que je suis un homme maintenant.
8 Octobre 4831 : Régiment rattaché aux hommes du G. Lorenz. « Ennemi en approche ». Allons donner bataille.
10 Octobre 4831 : Bataille terminée. G. Lorenz dit qu’on a gagné. Avons fais un prisonnier le soir. Dis qu’ils ont gagné. Qu’importe ? Perdus 6 hommes sur 10. Cavalerie nous a massacrés. Corps du capitaine est tombé sur moi, m’a sauvé.
Il manque des pages, vous continuez à lire.
5 Février 4840 : Johannes à tenté de déserter. A appris que rebelles sont dans sa région. Cln. Konstantin me dit de l’abattre. Il me demande de prendre soin de Hannah. Que le Seigneur me pardonne.
D’autres pages manquent. Vous enchaînez. Vous vous rendez compte que l’écriture devient de plus en plus hachée mais aussi plus descriptive. De toute évidence les événements racontés devaient être importants.
13 Juillet 4841 : Mon anniversaire. J’ai 26 ans. Dix ans de guerre pour moi. Pour le monde, c’est 30 années de guerre civile. 30 années que la moitié des comtes se sont levés contre l’empereur Konto Souvli et l’Eglise. Ils disent que le Saint Siège est corrompu, que les prélats vivent dans la luxure et le péché et que l’empereur les cajole pour régner en paix. Ils veulent instaurer une nouvelle religion, « plus pure », « plus morale », sans Pape. Foutaises ! Nous avons tous vus leur pureté, leur morale… Les premières années avaient vus des milliers de gens adhérer à leur cause. Mais après 30 ans le monde avait finit par comprendre. Ces hommes ne se soucient pas du Seigneur, seulement de leur comté. Ils ont seulement soulevé ce prétexte pour se lever contre leur souverain et le représentant du Seigneur lui-même, ils ont commis la pire des traîtrises et ont invoqués le nom du Seigneur en vain, ils l’ont souillé. Un nouveau Pape est élu, Pastitsio. Il promet de rétablir l’ordre et la droiture au sein de l’église, de combattre la corruption.
6 Octobre 4841 : Une mine d’or a été découverte au mont Pangée. On boit à la santé de l’empereur.
15 Octobre 4841 : L’empereur Konto Souvli est mort. Que Dieu est son âme. Il était trop bon pour être empereur, trop fragile, trop hésitant. Un empereur pour la paix, pas pour la guerre. Dolmadaki est élu, on raconte que le vote a été unanime. Personne n’est surpris mais tout le monde est heureux. Dolmadaki est connu et aimé des troupes.
D’autres pages manquent.
6 Décembre 4841 : Nous avons été sélectionnés parmi de nombreuses autres troupes pour un entrainement spécial. On nous arme de piques. Je reçois également un pistolet magnifique. Notre tache est de nous entraîner à la perfection.
Des pages manquent.
5 Août 4843 : Nous remportons victoire après victoire. Les rebelles sont complètement dépassés.
19 Janvier 4844 : Sa Sainteté le Pape Pastitsio demande des volontaires pour une « armée du Seigneur ». Ceci est un grand jour pour moi.
Des pages manquent ici aussi, mais en examinant de plus prés la reliure vous pouvez voir que celles-ci ont été soigneusement déchirées.
Histoire de Psarosoupa: - histoire:
En l’an 4810 l’empire de Psarosoupa sombra dans la guerre civile. La moitié des comtes du pays souhaitèrent se séparer du pouvoir impérial et clérical et vivre de manière indépendante dans leurs terres. Pour ce faire ils avaient besoin d’un prétexte. Ils trouvèrent cela dans les actes des évêques du Saint-Siège. En effet ces derniers, loin de mener une vie exemplaire se livraient à des actes de plus en plus bas. Clamant au scandale et au blasphème les comtes rebelles accusèrent le Pape de soutenir cette décadence, et l’empereur Konto Souvli de manque de fermeté. Ainsi c’est contre les deux institutions sacrés de l’empire qu’ils se sont soulevés. Au début leur cause convainc beaucoup de gens et la rébellion connue de grands succès. Mais il fut vite évident que les causes principales des comtes rebelles étaient tout sauf spirituel, et les nombreux massacres et exactions commises par leurs troupes désillusionnèrent bien des gens. Mais si les meneurs de la rébellion ne croyaient pas à leur cause leurs troupes, elles, y croyaient. Et ainsi commença une guerre sans merci dont le seul issu ne pouvait être que l’anéantissement de l’un ou de l’autre. Il n’y aurait pas de compromis, pas de traité, seul le glaive. Le 10 Janvier 4840 le Pastitsio est nommé Pape. C’est un homme énergique et il entreprend immédiatement de reformer ses clercs en une vie plus monastique pour combattre les vices qui avaient donnés aux rebelles l’excuse qu’ils voulaient. Le 6 Octobre 4841 une grande mine d’or est découverte. Ses richesses vont etre l’une des raisons qui fera pencher la balance de la guerre. Le 15 Octobre 4841 l’empereur Konto Souvli meurt. On raconte que son vieux cœur a lâché après tant d’années de guerre. Il n’avait jamais été un empereur soldat. Son caractère était bien plus enclin à la paix et ses fidèles le savaient. Sa mort frappe plusieurs gens cependant : bien que de caractère faible il avait une bonne constitution et ne semblait pas souffrir d’un quelconque mal. Son corps a été enterré hâtivement, sans cérémonie publique ce qui à choqué la population. Mais leur indignation fut de courte durée car les comtes électeurs et le Pape ont immédiatement voté pour l’homme que tout le monde voulait voir au trône : Dolmadaki, le fils de Konto Souvlie. Il prend immédiatement les choses en main, reforme l’armée grâce aux richesses de la mine d’or du mont Pangée et commence à remporter victoire après victoire. Le 19 Janvier 4844, le Pape Pastitsio crée le premier bras armés de l’Eglise pour pourchasser les hérétiques et les nombreux nécromanciens qui profitent de la guerre pour accomplir leurs actes contre-nature. Le 8 Mars 4845 à lieu la dernière grande bataille de la guerre civile : la bataille d’Avgolemono, la capitale de l’Empire. C’est là que Dolmadaki et Pastitsio écrasent une bonne fois pour toutes les armées rebelles qui se rendent après 6 jours de combats. La guerre civile prend donc fin le 14 Mars 4845. Mais la bataille d’Avgolemono n’est pas encore terminée. En effet l’Inquisition s’illustre et parvient à débusquer le QG des nécromanciens dans la ville elle-même. Une terrible bataille se déclencha entre les deux adversaires, bataille que remporta l’Inquisition, scellant ainsi par ce triomphe sa place dans l’Eglise. Les nécromanciens dans les rues de la capitale, Avgolemono. Plusieurs centaines de bûchers furent allumés et la ville entière fut illuminée pendant trois jours entiers. Maintenant nous sommes en 4846, la guerre est terminée, mais la route vers le rétablissement est longue : les quelques bandes rebelles qui ont survécut continuent de s’opposer à l’empereur et ce qui reste des nécromanciens mène une guerre sans fin contre l’Inquisition. Mais Dolmadaki et Pastitsio mènent maintenant le pays d’une main de fer et avec leur charisme il semble que Psarosoupa est enfin dans le chemin vers la prospérité.
Informations générales: - economie:
La guerre civile a grandement désorganisé le pays, mais avec la direction charismatique de l’empereur et du Pape, Psarosoupa commence son chemin vers le rétablissement. Et les outils qui vont faire en sorte que l’empire retrouve son aspect d’origine sont les ressources naturelles des terres. En effet Psarosoupa était, et commence à redevenir, une grande puissance commerciale pour une raison bien précise : son bois d’excellente qualité. Les abondantes forêts des terres septentrionales du pays fournissent l’empire du meilleur bois qui soit, pour toute construction d’importance, allant d’immeubles pour les villes, aux grands bâtiments de guerre de la marine. Des immenses quantités sont vendues chaque année aux différents pays du continent, chacun avide de créer une flotte importante. Mais dernièrement un second puits de richesse a été découvert, et ses ressources ont été en grande partie responsable de la victoire finale des forces royalistes : Peut avant la mort de Konto Souvli et l’ascension de son fils Dolmadaki une grande mine d’or a été découverte au mont Pangée. Chose encore plus fortuite la mine se situe dans un des duchés personnels de l’empereur lui permettant de l’exploiter directement sans avoir à passer a travers un comte allié, ou combattre un comte rebelle. Les richesses incommensurable qu’apporte cette mine on financé la grande campagne de Dolmadaki qui mit fin à la guerre, et maintenant elles servent à la reconstruction du pays. Le Pape Pastitsio déclara la découverte de la mine un miracle et vint sur place en personne pour la bénir. Il affirma qu’elle était la preuve de la justesse du combat contre la rébellion. En effet la découverte soudaine et propice choqua le pays entier, et alors que le Pape criait « miracle », les rebelles criaient « sorcellerie ». Aujourd’hui elle est un des plus grands symboles de l’autorité Impériale dans Psarosoupa, ce qui fait d’elle une cible pour toute attaque contre Dolmadaki et la maison de Fasolada.
- l’armée:
Il est triste de penser que les plus grandes évolutions humaines se déroulent à cause d’une guerre. Cependant il en est ainsi, et Psarosoupa ne fait pas exception. Pour triompher de leur ennemie, les loyalistes et les rebelles ont déployés d’ingéniosité et de techniques révolutionnaires qui en temps normale auraient pris des décennies à être perfectionnées. Toutes ces évolutions affectent, certes, le domaine militaire. Mais avec le temps elles sauront trouver une application dans des temps de paix. On peut voire là une petite consolation. Mais Psarosoupa n’en est pas encore là. Dès les débuts de la guerre les deux camps se sont efforcé de trouver les moyens d’aneantire l’autre, comprenant qu’il s’agissait bel et bien d’une lutte à mort. Mais c’est la venue de Dolmadaki qui changea tout : Puisant sans relâche dans les mines du mont Pangée il révolutionna l’armée. D’un système où l’Empereur devait se fier entièrement à ses comtes capricieux pour lever des hommes de leurs terres, des hommes qu’ils exigeaient toujours de commander personnellement, Dolmadaki créa la première armée Impériale entièrement professionnelle et à plein temps, soumise directement à lui. Fini le système féodal où la noblesse ambitieuse trouvait son bonheur, fini les levées maladroite de paysans mal entrainés qui exigeaient de retourner chez eux pour les mois de vendanges. Avec cette machine de guerre, L’empereur écrasa ses ennemis une bonne fois pour toute. Infanterie.L’infanterie de l’empire a bien avancée. Dans le système féodal les vrais soldats de métiers étaient peu nombreux et le gros des fantassins était composé de recrues entrainées à la hâte et équipées maladroitement. On ne comptait pas sur eux pour gagner une bataille, ce rôle revenait aux aristocrates, aux chevaliers armés jusqu’aux dents et qui avec leurs terribles charges faisaient des massacres dans les rangs des pauvres roturiers. Mais Dolmadaki su changer cela en prenant ces hommes en exploitants leurs potentiel : il créât de nombreux régiments et grâce à l’or du mont Pangée les fourni avec des armures légères de bonne qualités, et surtout d’une longue pique faite du bois solide du pays. Leur armure légère leur permettait de marcher bien plus longtemps et rapidement que les troupes rebelles qui voyaient dans une telle mobilité l’œuvre du démon. En ce qui concerne leur pique, leur entrainement sévères et leur discipline la transformèrent en une arme redoutable : présentant un solide carré d’infanterie les lignes loyalistes devenaient quasiment invulnérables et étaient même capable de tenir face aux terribles charges de la noblesse. La vue de tant d’hommes, de gens ordinaire, se tenant épaule contre épaule au milieu de tant de carnage et refusant obstinément de céder le terrain à l’élite, jusque là maitresse incontestée du champ de bataille, mis les larmes aux yeux à plus d’une personne, et les piquiers impériaux virent leur confiance et leur fierté s’élever avec chaque victoire. Pour la première fois, le peuple pouvait se défendre, et il allait se battre jusqu’au bout pour l’homme qui avait rendu cela possible. Mais Dolmadaki alla encore plus loin. C’était un des traits de l’empereur : trouver et exploiter le potentiel caché de chaque chose, aussi insignifiante qu’elle semble. Et c’est ainsi qu’il mit sa confiance dans une technologie jusque là largement négligée : la poudre à canon. Il parvint à créer des armes à feu portatives ben plus fiables et meurtrière que les pauvres engins largement inutiles jusque là inventés : il agrandi le canon de larme, ajouta un pied pour plus de précision et entraina des masses de paysans à l’utilisation de cette arme aussi mortelle que simple d’usage. Des nuées de balles étaient ainsi déversées sur l’ennemi, bien trop lent à s’adapter, faisant des ravages et ignorant même les plus lourdes armures. L’usage parallèle de Pike and Shot rendit Dolmadaki maitre du champ de bataille. Cavalerie.La montée de l’infanterie de basse naissance et des nouvelles armes porta un coup au rôle de l’aristocratie sur le champ de bataille et mis fin définitivement à leur suprématie militaire. Mais bien naïf celui qui croit que la fougue avait quitté le sang des aristocrates. Ils avaient les ressources, les connaissances et la volonté de se tailler une place importante dans ce nouveau modèle d’armée. Ils ne perdirent pas de temps et envoyèrent leurs plus jeunes membres dans les académies ouvertes par l’empereur pour apprendre les applications tactiques des nouvelles armes et devenir des officiers à plein temps au lieu de chef de guerre nommé sur place. Ainsi ils surent garder une grande part de contrôle. Et bien entendu ils surent adapter leurs propres techniques de combat à ce nouvel aspect de la guerre. En cela rien ne changea ; la cavalerie resta l’arme des nobles. Et elle était splendide ! L’époque des charges frontales aussi arrogantes que meurtrières était révolue, l’ennemi était en retard mais il n’allait pas tarder à adopter lui-même les nouvelles armes. Et puis pas question d’être vulnérables à n’importe quel roturier, fusse-t-il un allié. C’est ainsi qu’ils abandonnèrent largement les armures de plates complètes et les remplacèrent par des armures partiel, privilégiant eux aussi la mobilité. La lance elle-même fit place à une nouvelle arme : la même que celle des paysans, au plus grands plaisir de ces derniers qui ne manquèrent pas de railler leurs maitres, blessés dans leur orgueil. Ces modèles étaient plus petits et moins puissants que les arquebuses des fantassins mais liés à la vitesse d’un cheval ils devenaient redoutables et permettaient aux cavaliers de frapper et se retirer avant que l’infanterie ne puisse les atteindre avec leurs piques. Mais les veilles habitudes ne meurent pas facilement et bien des aristocrates refusèrent d’abandonner leurs méthodes. Ils y ajoutèrent des modifications cependant : leurs lances devinrent bien plus longues et légères pour contrer les piques, leurs chevaux ne furent plus équipés d’armure, pour rester rapides et eux même se débarrassèrent de plusieurs morceaux de leur panoplie. Le résultat fut un corps de lancier hautement efficace et bien plus prudents, ayant vus ce qu’une charge de tête contre un mur de pique et de fusils avait comme résultat. L’artillerie.Dolmadaki sut développer la poudre à canon et en faire l’arme la plus redoutable du champ de bataille. Et rien ne le prouve mieux que la magnifique artillerie qu’il créât. Avant, les canons étaient inefficaces, encombrant, dangereux pour les amateurs qui les utilisaient. Mais avec Dolmadaki tout changea : différents calibres apparurent, certains fait pour pulvériser les murs, d’autre plus petits et rapide contre l’infanterie. Il créa des convois spécialisé pour leurs transports et raya l’intérieur de leur fut pour donner à l’obus une portée et une précision bien plus grande. Il ordonna même à des maitres d’universités des prendre l’uniforme et de servir dans l’artillerie pour faire usage de leurs connaissances et mathématiques, géométrie et balistique. Le résultat fut spectaculaire. Et l’on raconte que lorsque le Pape Pastitsio a vu pour la première fois les cannons de l’Empire réduire à néant les lignes rebelles il aurait pleuré et dis « le seigneur nous a envoyé une arme pour rivaliser avec la magie de l’Obscure ». La marine.Les avancées dans l’artillerie ont aussi eu un profond effet sur la marine. Avant un bateau n’était qu’une grosse coque remplit d’homme dont le seul but était de foncer sur une autre coque pour permettre à l’équipage de s’affronter. Mais maintenant les navires de Psarosoupa sont devenus de véritables plateformes d’artillerie. Fini les abordages, pas la peine de capturer un vaisseau de qualité inferieure. Maintenant Dolmadaki avait amené la destruction de la poudre à canon sur les mers. Construits de l’excellent bois des forets du pays, et équipés de marins experts, ces bâtiments son redoutables.
- division des terres:
Suite à l’horrible trahison de la moitié des comtes du pays Dolmadaki a compris qu’il devait agir. En effet l’autorité impériale avait connue un déclin important dans les années précédant la guerre civile, un déclin largement responsable du soulèvement : à l’origine les charges comtales étaient des charges publiques, l’Empereur donnait un comté à un noble de confiance et à la mort de ce dernier l’empereur était libre de donner le comté à son prochain élu. Mais peu à peu les aristocrates surent transformer ces charges publiques en charges héréditaire, créant ainsi leurs propres dynasties et vivant de manière largement autonome dans leurs terres, tel de véritable princes.
Mais avec l’emprisonnement, exile ou exécution des comtes rebelles et de leurs familles suite à la victoire, de nombreux comtés sont restés vacants.
Dolmadaki eut donc une idée : au lieu de les attribuer à des princes laïcs, il allait plutôt les donner aux plus grands clercs de Psarosoupa, aux évêques. Ce faisant, l’empereur gagnait sur tous les tableaux :
• Il confiait ses comtés à des personnes compétentes, habituées à brasser les affaires tant spirituelles que temporelles.
• Il attribuait ces charges publiques à des hommes cultivés, pénétrés de nobles idéaux parmi lesquels transparaissaient la fidélité envers la royauté, institution sacrée, et l’admiration pour l’idéologie impériale.
• Les évêques étaient, au terme du droit canon, des célibataires et se trouvaient donc dans l’impossibilité de créer une lignée légitime. Faire donc de leurs charges publique une charge héréditaire leur était impossible.
• En outre, étant doté de pouvoir politique considérable, le clergé serait en mesure de tenir tête beaucoup plus efficacement à l’aristocratie turbulente. Bien sur il était hors de question de destituer les comtes fidèles de leurs propres titres, à moins de vouloir commencer une nouvelle guerre.
Ce système d’Eglise impériale fut accueillit avec joie par le Pape Pastitsio qui voyait ses évêques monter en puissance et l’empereur se rapprocher encore plus de lui. La création de ces Principats-Épiscopaux marque l’apogée des relations entre le Pape et l’Empereur.
- émanation du pouvoir:
Dolmadaki et Pastitsio sont plus proches qu’aucun empereur et Pape ne l’étaient avant eux et le peuple de Psarosoupa de souvient avec émoi de la bataille d’Avgolemono où les deux seigneurs, l’un spirituel, l’autre temporel, combattirent dos à dos aux cœurs du carnage qui marqua la fin de la guerre.
Mais malgré leur amitié sincère chacun doit faire de son mieux pour promouvoir les intérêts de son poste, et dans l’empire de Psarosoupa l’éternel débat dure toujours : Lequel des deux est le plus prestigieux ? Le pouvoir temporel ? Ou le pouvoir spirituel ?
Cette question se traduit dans la politique de tous les jours, notamment dans la question des investitures :
Les évêques.
Le droit canon veut que les évêques de chaque paroisse soient élus par le clergé et le peuple. Mais cela est depuis longtemps une belle fiction : en effet il est ironique de voir qu’au fur et à mesure que l’empereur perd sa prise sur les comtes il voit son influence dans la nomination des évêques s’élever. Si bien qu’aujourd’hui c’est largement lui qui décide de qui siégera sur un évêché, un pouvoir d’autant plus important maintenant que Dolmadaki a fait bien des évêques des princes laïcs à plein droit en leur donnant les comtés rebelles.
Le Pape Pastitsio essaie de rétablir le droit canon et reprendre le contrôle des élections. Pour cela il est en train de lancer une reforme grâce aux moines des abbayes de l’empire pour rappeler la bonne voie aux évêques. S’il réussi, il aura un grand contrôle sur cette nouvelle aristocratie cléricale que Dolmadaki a créé.
Le Pape.
En ce qui concerne la nomination du Pape c’est une des institutions qui n’a pas changé depuis des siècles et qui semble protégée des bouleversements du temps : parmi tout le clergé douze personnes se trouvent au plus haut de l’échelle : les cardinaux, les princes de l’Eglise. Ce sont eux qui élisent le Pape, de coutume parmi leurs rangs. Il est extrêmement rare que les douze élisent une personne extérieure à leur cercle, mais c’est déjà arrivé de par deux fois dans l’histoire de l’Empire.
L’empereur.
En voila une question difficile. Qui nomme l’empereur ? D’où émane le pouvoir ? Le vieux système s’est achevé en désastre : parmi les comtes de l’empire, les dix plus puissants étaient nommés Comtes-Electeurs. Ces hommes étaient chargés à la mort de chaque empereur de se réunir et d’élire le plus digne de porter la couronne royale et plus tard le sceptre impérial. Le Pape était la onzième et dernière personne à voter : cela lui donnait un grand pouvoir, il pouvait briser toute égalité et vendre son vote au plus offrant. Mais ce système est bien trop risqué : dans la rébellion pas moins de six Comte-Électeurs se sont levés contre Konto Souvli.
Un nouveau système doit se mettre en place. Et dans cette décision plus qu’aucune autre s’affrontent les deux grands pouvoirs de l’empire : Pastitsio souhaite que la décision émane directement du Pape, le représentant du Seigneur sur terre et le porteur de sa voix.
En ce qui concerne Dolmadaki, comme tout monarque il veut créer une dynastie : son ascension ne fut pas par voie héréditaire, il n’est pas empereur grâce à sa filiation avec Konto Souvli, il à été élu à l’ancienne, par décision du Pape et de ce qui restait des Comtes-Électeurs. Mais il est bien décider à ce que la maison de Fasolada règne sur Psarosoupa pour des siècles. Pour ce faire il rappelle au royaume que le Pape est peut être le représentant du Seigneur, mais que lui est le protecteur du Pape et que sans lui l’Eglise toute entière aurait péri dans les flammes de la rébellion. Par cette autorité il réclame le pouvoir de nommer lui-même son successeur, étant la personne la plus apte à identifier le meilleur empereur potentiel. Si son souhait se voit exaucé, rien ne l’empêche de déclarer son fils comme le plus apte.
C’est cette question qui angoisse le plus les érudits de Psarosoupa, car bien que l’empereur et le Pape marchent main dans la main maintenant, tout deux soucieux d’écraser les dernière traces de rébellion et d’hérésie, que ce passera-t-il à la mort de Dolmadaki ? Ce dernier tentera-t-il dans son acte final d’imposer son fils au trône ? Et s’il le fait, quelle sera la réaction du Pape ? Pastitsio, ou son successeur, acceptera-t-il de sacrer le roi et de le confirmer comme empereur ?
Ce flou politique inquiète bien des gens. Mais si le Pape et le Roi sont si proches s’est parce qu’ils ont un ennemis commun, et des bruits cours déjà à travers les couloirs du palais et ceux du Saint-Siège d’une grande croisade a travers le continent une fois la situation dans l’empire lui-même rétabli.
Tout ce que vous venez de lire est l'oeuvre de Von Tessen! Pour la rédaction comme pour l'imagination, tout le crédit est à lui! |
|