PREMIER POST IN RP!!!

Anauroch, commissariat de Dûrgrimst, 15 octobre 4846, 14:30

En cette magnifique journée, une grande catastrophe était sur le point d'être libérée sur Anauroch. 

Pas une déclaration de guerre, pas un séisme et point d'embargo économique. Rien de si préoccupent, du moins en apparence. Il s'agissait tout juste de la libération d'un clown, un pitre qui après avoir passé la nuit au commissariat suite aux problèmes qu'il avait causé la veille, allait maintenant retrouvé sa liberté, pour le meilleur ou pour le pire. 

De qui je parle? De ce grand homme, cette légende humaine, le magnifique, le sublime Saï Hakuryu! 

Qui en se moment même se faisait escorté par une policière vers la personne qui avait eu la "bonne" idée de payer sa caution, probablement par sympathie pitié. 

Le bientôt ex-prisonnier, traversait la station l'air hautain, un sourire aux lèvres et le regard sévère, faisant mine d'inspecter le travail des agents qu'il croisait. Satisfait d'avoir emmerder un max l’enquêteur de tout à l'heure qui avait finit par perdre son temps à écouter une histoire qui était peut être, ou peut être pas vraie, Saï se frayait maintenant son chemin dans le commissariat tel un roi accompagné par sa belle escorte. 

Tout compte fait, la situation s'était plutôt bien soldée. On l'avait logé et nourri gratuitement pendant un soir et il s'était bien marré en énervant le pauvre inspecteur ce matin. Leur petit entretien lui avait permit de "se venger" en quelque sorte de l'univers pour sa gueule de bois. 

En y repensant, Saï n'avait plus aucune idée de comment s'était terminée la veille. Tout ce dont il se souvenait était qu'il était en train de boire dans la taverne locale en compagnie de deux charmantes demoiselles aux lolos imposants. Ah... Ces lolos demoiselles, où étaient elles maintenant? Les recroiserait il un jour? Et surtout, si il le faisait, serait foutu de les reconnaître? Leur mammaires avait tellement monopolisé son attention la veille qu'il n'avait pas de souvenir particulier de leur visage. Pour leur nom on en parle même pas...

Cependant, le plus grand guerrier de tous les temps n'avait pas le luxe de demeurer dans le passé! Son attention devait désormais se porté sur des choses plus importantes, comme par exemple la NOUVELLE demoiselle qui avait payé (cher) pour sa liberté et qui l'attendait à cette heure même dans la salle principale/lobby.  

Hakuryu n'était pas spécialement curieux quand à l'identité de cette femme, il avait une assez bonne idée de qui ça devait être. Après tout, il n'y avait plus qu'une personne qui se ferait assez chier pour venir le sortir de sa merde dans une situation pareille. Cette personne était nulle autre que la fameuse Saya Gaen, bonne connaissance et amie d'enfance de ce monsieur qui avait brisé la monotonie de la taverne du coin. Travaillant pour les Irréguliers d'Arès depuis un moment, cette femme avait accès à des ressources et des infos qui lui avaient probablement permit d'apprendre la situation, "ennuyante" de son ami. Ne pouvant se résoudre à laisser s'accomplir telle injustice que l'emprisonnement d'un pauvre garçon innocent, elle avait surement prit le premier aéronef pour venir le libérer. Oui, c'était surement çà. Brave femme! 

Rien de plus naturel pensa Saï. Saya avait toujours eu un faible pour lui, comme tant d'autres femme qui ne pouvait pas s’empêcher de tomber folles amoureuses de lui au premier regard. C'est à la fois la prime et la malédiction du héro, se dit Saï.

Pourtant, contre toute attente, ce n'est pas Saya que le saumurai vit devant lui mais un autre visage familier!


Pas tout à fait Gaen, cette demoiselle faisait tout de même partie de la guilde de mercenaires et Saï la connaissait elle aussi. Claire Reginald, en chaire et en os, probablement la personne la plus gentille dans tout le lot des Irréguliers. Saï était bien placé pour le savoir car il avait travailler avec eux pendant un moment, juste après avoir quitté sa terre natale pour partir en exile. Bien entendu, leur temps ensemble fut court, puisque la guilde fut rapidement obligée de virer Saï à cause de son sale caractère. Une histoire de malentendu sur la signification de "garde du corps". Tu penserai que rester à une distance raisonnable de la fille du patron lors d'une mission est quelque chose d'assez évident... Pourtant il se trouve que Saï choisit précisément cette mission pour montrer son... excès de zèle pour sa profession.  

Bref, Hakuryu était étonné de voir Claire ici, elle visiblement moins de le retrouvé dans un lieu pareil. 

Le prisonnier livré à Reginald, la policière qui l'escortait, enleva enfin les menottes et autres babioles qu'ils avaient accroché au guerrier, puis les laissa seuls après avoir fait un ultime salut et après avoir donner un dernier avertissement typique à l'hurluberlu aux cheveux blancs.

La réunion des deux était aussi comique qu'étrange. D'un coté, Saï était quand même sacrément heureux que quelqu'un était venu le sortir de son mauvais pas, bien qu'il se demandait pourquoi Claire et pas Saya (pas qu'il aurait eu un problème à se taper Claire si l'occasion se présentait), de l'autre coté, Claire semblait légèrement exaspérée, voir fatiguée. Peut être qu'elle se demandait elle aussi "pourquoi moiiiii?".


Saï: " Ooooohh! Claire-san! Ça fait longtemps que je n'ai pas vu ces magnifiques mirettes! Qu'est-ce que tu deviens? T'as finalement réalisé à quel point rester loin de moi t'es difficile? "

Claire: " Saï... T'as compris que je t'ai déjà rejeté quatre fois hein?... Ça ne marchera pas entre nous! "

L'homme se jeta à genoux, affichant une expression de douleur sur son visage et s'agrippant le cœur d'un mouvement témoignant de grande tragédie. 

Saï: " Tes mots me déchirent l'esprit et me percent le cœur! Pourquoi es tu si rapide à anéantir mes espoirs, ainsi que l'amour si pur que j'ai pour toi? La chaleur de ma flamme pour toi est elle si désagréable qu'il te faut éteindre jusqu'à ses cendres qui viennent à peine d'être ranimés maintenant que je viens de retrouver ton visage salvateur? "

La petite scène causée par Saï avait attiré quelques regards sur eux, ce qui ne manqua pas de mettre Claire extrêmement mal à l'aise. Même qu'elle finit par rougir malgré elle.

Claire: " Ça suffit avec ta comédie! Ce n'est pas des choses que tu devrait dire aussi facilement! Tout le monde ne sait pas à quel point tu es... amiable! Tu pourrais induire des filles en erreur! "

Saï: " Et pourtant celle que je désire le plus ne crois pas un seul mot de mes aveux, elle me repousse et ne comprend pas que je serai prêt à tuer pour un seul de ses baisers! Claire! Je t'... "

Claire: " STOP! Je veux rien savoir! Je suis là en mission, ce n'est qu'à la requête de Saya que j'ai fait ce détour pour te libérer. Elle se fait du souci pour toi tu sais... "

Saï: " Ah, cette chère femme! Qu'elle brave âme elle aussi, et pourtant elle ne t'arrive pas à la cheville à toi qui... "

Claire: " Passons... Bien que j'aimerai rester un peu avec toi pour m'assurer que tu va bien et que tu ne va pas te retrouver dans d'autres histoires regrettables, je n'en ai malheureusement pas le temps. Ceci dis, je vois que t'es en pleine santé donc je me sent rassurée. "

Saï, en larmes: " Tu t'es fait du souci pour moi? "

Claire: " Soit pas ridicule. Tu n'es peut être plus un irrégulier, mais tu feras toujours partie de la famille. Il... Il n'y a rien de plus naturel que ce que je me fasse du souci pour ma famille! "

Saï: " Claiiiiiire!!!! "

Le pitre lui sauta dessus mais fut stopper net par le bras tendu de la gunner qui le maintenu tant bien que mal à distance.

Claire: " Dou... Doucement! Qu'est ce que tu fais!? "

Saï: " Je... " 

Claire: " Non! J'ai rien dis je veux pas savoir! "

Saï: " Mais... "

Claire: " Nope! "

Ses avances refusées une fois de plus, Saï finit par se calmer ce qui permit à Claire de finalement retirer son bras qui commençait à se fatiguer tellement la charge du bonhomme était intense. 

Claire: " Écoute moi. J'ai une lettre de Saya pour toi, la voici. Je dois y aller maintenant mais sache que je vais rester en Anauroch pendant un moment à cause du boulot. "

Saï, plein d'espoir: " Tu vas enfin me donner ta fréquence d'icristal? "

Claire: " Jamais de la vie! <3 "

Vu que Reginald devait partir et que Hakuryu ne tenait pas particulièrement à passer une seconde de plus dans cet endroit, il alla chercher au comptoir ses affaires qu'on lui avait confisqué, avant de sortir du bâtiment en compagnie de l'irrégulière.

Une fois dans la rue, ils firent leur saluts, pendant lesquels Claire se souvint d'un dernier détail.


Claire: " Ah oui, j'allai oublier! Tu dois 150 000 Dormns à Saya! Fais bien attention à toi et essaye de pas causer de problèmes! Bye Saï à la prochaine! "

Saï: " Eh? "

Puis Claire disparu dans la foule, laissant le guerrier seul dans la rue devant le commissariat. 

Ce n'est qu'au bout de trois bonnes secondes que l'information le percuta, suivit de la réalisation de tout ce que cela impliquait.  

Sans prévenir, Saï tomba sur le coté en position fœtal, juste à coté de la porte du commissariat et se mit à faire des cercles sur le sol avec son doigt, ayant manifestement sombré dans un désespoir et une déprime totales. 

Saï: " Ah... C'est fini... Tout est foutu... Ma vie se termine ici... Je ne connaîtrai jamais l'amour... Ce fut brève mais intense... "

La porte du commissariat de Durgrimst s'ouvrit pour laisser passer Luden Kreiss, qui finissait enfin son boulot de la journée.

Quelle fût sa réaction quand il vit Saï, son plus gros cas du mois, planté devant la porte à...mendier?

Saï: " Ah... C'est fini... Tout est foutu... Ma vie se termine ici... Je ne connaîtrai jamais l'amour... Ce fut brève mais intense... "

Âmes sensibles s'abstenir:

La tête de Saï finit dans les graviers de la route.

[Saï perds 30 hp et 5 points de dentition pour la violence du coup]

Luden: "Omae. Tu tiens réellement à enchaîner les délits? Alors saches que t'es en train que la mendicité est interdite à Durgrimst, et en Anauroch en général. T'as de la chance que je quitte le boulot."

Luden lui jeta un petite bourse.

[Saï empoche 342 Dormns]

Luden: "T'as oublié ça a l'intérieur. Tu va pas aller loin avec ça, remarque, sale merde. Trouves-toi un boulot, j'ai pas envie de te revoir."

Anauroch, juste au dehors du commissariat de Dûrgrimst, 15 octobre 4846, 14:45

Alors que le guerrier légendaire était en train de se morfondre sur son misérable sort, une visage et une voix bien trop familiers vinrent le tirer de ses idées noires. L'odieux personnage qui avait interrompu sa méditation, n'est en vérité nul autre que le terrible inspecteur du commissariat qu'il venait de quitter. Comme le monde est petit...

Pour une raison inconnue, Saï se prit une baffe complètement gratuite, ce qui évidement le mit rapidement de mauvaise humeur. Comme si cela ne suffisait pas, l'inspecteur semblait être victime d'hallucinations ou du moins d'un fâcheux malentendu!

Luden: "Omae. Tu tiens réellement à enchaîner les délits? Alors saches que t'es en train que la mendicité est interdite à Durgrimst, et en Anauroch en général. T'as de la chance que je quitte le boulot."

Saï: " Mais ça va pas oh?! C'est comme çà qu'opère les forces de l'ordre dans ce pays? Elle cogne les civils dans les rues? Puis c'est quoi ces histoires de mendicité? Je suis pas en train de mendier je suis en train de me lamenter sur mon sort! C'est aussi interdit en Anauroch? "

L'inspecteur lui balança sa bourse qu'il avait pourtant pas oublié au comptoir du commissariat. Il faut dire qu'elle était tellement légère qu'il était facile d'en faire omission totale. 
 
Luden: "T'as oublié ça a l'intérieur. Tu va pas aller loin avec ça, remarque, sale merde. Trouves-toi un boulot, j'ai pas envie de te revoir."

Saï: " Du boulot, j'en veux bien moi du boulot! Encore faudrait qu'on ne m'emprisonne pas le jour même où j'arrive dans une ville pour que j'en trouve! Tiens d'ailleurs, qui va m'accepter maintenant dans cette ville hein? Sachant que je viens tout juste de sortir du commissariat! Merci beaucoup monsieur et bonne route! "

Le rônin tira une grimace.

Saï: " Je ne tiens pas à te revoir non plus! "

Saï: " Mais ça va pas oh?! C'est comme çà qu'opère les forces de l'ordre dans ce pays? Elle cogne les civils dans les rues? Puis c'est quoi ces histoires de mendicité? Je suis pas en train de mendier je suis en train de me lamenter sur mon sort! C'est aussi interdit en Anauroch? "

Luden fronça les sourcils.

Luden: "Vraiment? T'es sérieux? Tu viens d'arriver en Anauroch, et tu te lamentes sur ton sort? Certains font des centaines, des milliers de kilomètres pour venir ici, et toi, tu es à Blue Day, juste en dessous de l'Arthalas, et tu te lamentes?!"

Saï: " Du boulot, j'en veux bien moi du boulot! Encore faudrait qu'on ne m'emprisonne pas le jour même où j'arrive dans une ville pour que j'en trouve! Tiens d'ailleurs, qui va m'accepter maintenant dans cette ville hein? Sachant que je viens tout juste de sortir du commissariat! Merci beaucoup monsieur et bonne route! "

Luden: "Omae, tes entourloupes d'hier auraient pu finir bien pire, et tu te plains?..."

Mais Luden se ressaisit. Son arrivée en Anauroch n'avais pas été simple non plus, et celui-là avait l'air d'avoir son passé qui le suivait.

Luden: "Bon... Reprenons. Désolé d'avoir haussé le ton, mais t'es loin d'être dans le pétrin que tu penses être. Les anaurites ont une perception...curieuse de la criminalité, et crois-moi, les recruteurs n'en ont rien a faire de ce que tu as fait hier soir. Par contre, il verront favorablement le fait que tu aies tes nouveaux papiers à jour (on s'est occupé de ça), et que tu cherches du boulot le jour où tu arrives à Blue Day." dit-il en pointant le sac de Saï. "T'es papiers sont à jour, t'as un permis de séjour en Anauroch, et t'as le droit de travailler ici. Trouve un boulot maintenant, et ta situation s'améliorera d'un coup. Alors dis-moi, qu'est-ce que tu sais faire, Saï du clan des Hakuryu? On avisera avec ta réponse."

Anauroch, juste au dehors du commissariat de Dûrgrimst, 15 octobre 4846, 14:47

Il y avait bel et bien une tension palpable entre les deux zigotos qui s'amusaient à s'hurler dessus tout juste devant le commissariat de Dûrgriblebleble. Il faut dire qu'au final leur première rencontre ne s'était pas déroulée dans les meilleures des circonstances...

Pourtant, malgré sa fatigue et les vices subits au cour de l'interrogation, l'inspecteur réussit quand même à trouver la force dans son cœur pour pardonner le saumurai aux cheveux blancs. Chose d'autant plus étrange, au lieu de tracer direct pour rejoindre son lit, il semblait prêt à perdre encore plus de temps à fin d'aider ce pauvre zouave accroupi devant lui. 

Luden: "Bon... Reprenons. Désolé d'avoir haussé le ton, mais t'es loin d'être dans le pétrin que tu penses être. Les anaurites ont une perception...curieuse de la criminalité, et crois-moi, les recruteurs n'en ont rien a faire de ce que tu as fait hier soir. Par contre, il verront favorablement le fait que tu aies tes nouveaux papiers à jour (on s'est occupé de ça), et que tu cherches du boulot le jour où tu arrives à Blue Day." dit-il en pointant le sac de Saï. "T'es papiers sont à jour, t'as un permis de séjour en Anauroch, et t'as le droit de travailler ici. Trouve un boulot maintenant, et ta situation s'améliorera d'un coup. Alors dis-moi, qu'est-ce que tu sais faire, Saï du clan des Hakuryu? On avisera avec ta réponse."

Saï regarda l'inspecteur surpris et dubitatif. IL se releva lentement et lui répondit avec un sérieux qui semblait quasiment inapproprié pour le personnage. 

Saï: " Vraiment? Euh... Merci je suppose! C'est vrai qu'avec une visa ça devrait être plus facile. Quant à mes capacités... "

[ Mode délire ON ]

Saï: " hehehe.... HEHEHEHEHE!!! HEHEHEHEHEEEEEE!!!

Sache que tu as devant toi un excellent guerrier! Que dis-je, une véritable légende! Ma lame (que j'ai malheureusement oublié chez moi) peut couper une montagne en quatre en un seul mouvement! Je suis la raison pour laquelle les plus grands criminels de ma nation ont fuit nos terres! J'ai terrassé des créatures qui se dressaient jusqu'au ciel! J'ai.... J'ai... euh... Bref, je suis doué en combat. "

Luden pensait halluciner, face à l'idiotie de la réponse de Saï.

Luden: "Attend... Tu es un guerrier d'Izachi. Tu fais partie d'une famille de Samouraïs... Et tu m'annonces que t'es venu jusqu'ici sans katana?! T'AS TRAVERSE UN F***ING CONTINENT AVANT DE TE RENDRE COMPTE QU'IL TE MANQUAIT L'OUTIL DE TON GAGNE-PAIN?!"

Le facepalm mental de Luden aurait pu lui défoncer le crâne s'il ne s'était pas préparé à une ânerie de la part de Saï.
Luden reprit son souffle...

Luden: "Bon, les recruteurs ont l'habitude de recruter leurs mercenaires et aventuriers équipés. A l'exception faite des recruteurs qui ont besoin de sang neuf. Il arrive qu'ils recrutent des rookies et qu'ils les équipent eux-mêmes, mais la paye n'est pas fantastique, pour les bleus. Tu me diras, c'est un commencement, et si tu es doué, tu auras l'occasion d'être promu assez vite. " Luden était songeur, examinait les faits un par un, à la recherche d'un élément qui pourrait aider Saï. "Bon, allons déjà à l'Arthalas. C'est là-bas que tu trouveras du boulot de mercenaire. As-tu un hobbie, ou un métier d'artisanat que tu travailles?"

Anauroch, juste au dehors du commissariat de Dûrgrimst, 15 octobre 4846, 14:48

Luden avait avec chaque seconde qui passait de plus en plus de preuves qu'en effet, cet individu était bien spécial, bien que pas forcément dans un bon sens! 

Curieux de comprendre pourquoi se fonctionnaire qui lui hurlait dessus depuis tout à l'heure semblait si enclin à l'aider, Saï se résolu à tolérer sa présence tant que celui-ci lui serait utile. 

Luden: "Attend... Tu es un guerrier d'Izachi. Tu fais partie d'une famille de Samouraïs... Et tu m'annonces que t'es venu jusqu'ici sans katana?! T'AS TRAVERSE UN F***ING CONTINENT AVANT DE TE RENDRE COMPTE QU'IL TE MANQUAIT L'OUTIL DE TON GAGNE-PAIN?!" 

Saï: " Bon, pas exactement oublié... Disons juste que je me donne un handicap. Histoire de laisser une chance à mes adversaires tu sais? "

Sa réponse n'était évidemment pas entièrement vraie mais elle n'était pas nécessairement entièrement fausse non plus. Au final, Saï était assez fanfaron et sur de lui pour y croire. Bien-sur, si son katana n'était pas là aujourd'hui, ce n'était pas uniquement une question de confiance en soit non plus, il y avait beaucoup plus à y voir. 

La reconnaissance de son exile, la volonté de se distancer de ses origines et ce qu'elles étaient venues à représenter, la volonté d'apprendre à manier autre chose qu'un katana, le désir de réutiliser son arme favorite uniquement lors ce que l'adversaire en serait digne...

Regret, honneur, stupidité, il y avait tout un tas de raisons pour justifier l'absence de cette arme si essentielle à tout guerrier d'Izashi! 

Luden: "Bon, les recruteurs ont l'habitude de recruter leurs mercenaires et aventuriers équipés. A l'exception faite des recruteurs qui ont besoin de sang neuf. Il arrive qu'ils recrutent des rookies et qu'ils les équipent eux-mêmes, mais la paye n'est pas fantastique, pour les bleus. Tu me diras, c'est un commencement, et si tu es doué, tu auras l'occasion d'être promu assez vite. " Luden était songeur, examinait les faits un par un, à la recherche d'un élément qui pourrait aider Saï. "Bon, allons déjà à l'Arthalas. C'est là-bas que tu trouveras du boulot de mercenaire. As-tu un hobbie, ou un métier d'artisanat que tu travailles?"

Sans trop savoir lui même pourquoi, Saï fut soudainement la proie d'une bonne humeur. Probablement la sensation de s'embarquer dans une nouvelle aventure! Il finit par sourire à l'inspecteur.

Saï: " Très bien, direction l'Arthas alors! Commencé aux bas échelons ne me gène pas! Les patrons verront rapidement ma valeur et leur erreur! Quant à l'artisanat, je ne peux pas dire que je suis capable de faire quoi que ce soit qui pourrait être perçu comme utile dans un pays dont sortent de pareilles merveilles! "

[ vers Arthalas: Promenade of Blades]