Arthalas: Dwilir Caravans H.Q.

Le quartier général de la compagnie marchande Dwilir Caravans est un grand bâtiment situé non loin des zones d'entrepôts de l'Arthalas. De l'extérieur, ce bâtiment cimenté n'a rien d'extravagant, portant une simple et discrète mention à l'entrée signalant que le bâtiment appartient bien à la compagnie.

[Venant de: Arthalas: Promenade of Blades]

Ambiance: Dwilir Caravans H.Q.:

Le nouveau patron de Saï et Dismas ouvra grand la modeste porte du quartier général de Dwilir Caravans, et s'y engouffra sans s'arrêter, suivi par ses nouveaux employés. Le hall d'entrée de la compagnie de caravane était spacieux, d'environ 10 mètres sur 15 mètres, et bien éclairé grâce à un éclairage artificiel délivré par des orbes accrochées aux plafond.
Le sol de marbre luisait, et d'une fontaine au centre du hall coulait une eau claire et propre, dans un clapotis discret. Sans être ostentatoire, le hall de Dwilir Caravans montrait une aisance non moindre, et le bon entretien des lieux rendaient le passage agréable.

Plusieurs groupements de tables basses et fauteuils faisaient de ce hall un lieu de rencontre, en plus d'une potentielle salle d'attente. Des employés de diverses catégories, du caravanier à l'homme de bureau occupaient les fauteuils et discutaient entre eux.

Au passage du nain, les employeurs inclinaient la tête, le saluaient, etc. Arrivé à côté de la fontaine, il se retourna et s'adressa à Saï et Dismas.

Nain: "Bienvenue dans ma base. J'ai des choses à régler avant ce soir, alors si ça ne vous dérange pas je vais laisser quelqu'un d'autre vous faire la visite."

Il fit signe à ce qui semblait être un nouvel employé, avant de s'éclipser.

Le stagiaire fit le tour des lieux avec Saï et Dismas sans entrer dans les différentes pièces de la base, de peur de gêner ceux qui travaillaient.

Le bâtiment avait une architecture simple et spacieuse. La superficie totale du domaine était suffisante pour accueillir environ deux centaines de travailleurs à plein temps, plus les travailleurs de passage, aventuriers et mercenaires qui devaient faire des rondes pour la compagnie. Il semblait probable que toutes les opérations de la compagnie ne se faisaient pas dans ce bâtiment, mais certainement la majorité d'entre elles.

Le bâtiment était construit sur deux étages. Le rez-de-chaussée était composé d'entrepôts, d'une partie des bureaux, nottament celui de Dwilir, du hall d'entrée dans lequel ils se trouvaient, des locaux du quartier-maître qui fournissait et entretenait le matériel des caravaniers et d'une salle d'entraînement.

Plan - Dwilir Caravans:

Au second niveau, d'autres bureaux s'étalaient, ainsi qu'une cantine et des dortoirs pour les caravaniers de passage.

Dismas: "Je vais aller me reposer un peu avant notre départ. Vous feriez mieux d'en faire de même, si nous devons rester éveillés cette nuit. J'irais chercher mon matériel avant ce soir."

Dismas s'éclipsa à l'étage, et le stagiaire, après avoir fait le nécessaire, retourna à sa place dans le hall.

Par la fenêtre, le soleil était haut dans le ciel, on devait être en début d'après-midi.

Saï avait donc quelques heures à perdre avant son départ. Qu'allait-il faire de son temps libre...?

[Venant de Arthalas: Promenade of Blades]

Musique:

Foutre le bordel dans la base de Dwilir évidemment!

Du moins c'est ce que le samouraï de mauvaise heure aurait fait en temps normal!

Seulement, cette fois-ci il décida de s'abstenir, au moins pour le moment.

L'endroit dans lequel l'avait emmené le nain était assez impressionnant et c'était à coup sûr bien plus agréable de passer ses journées ici qu'au commissariat. étant donc l'un des petits derniers de l'entreprise, ce serait probablement très mal vu qu'il commence à poser soucis dès les premières minutes de son arrivé!

Le QG de la compagnie était vaste, pratique et à la limite luxueux, le nain devait être plus pété de tunes que ce qu'il y paressait, tant mieux! Au moins si Saï continuait à bosser pour lui, ses récompenses allaient surement augmenter en même temps que son ancienneté! Qu'en était il des bénéfices médicaux par contre? Payaient ils les congés? Combien de temps pouvaient ils squatter les logements de l'entreprise? Tant de questions qu'il aurait probablement posé si il avait été un poil plus con.

A la fin de la visité guidée et après le départ de Dismas et du stagiaire qui leur servait de guide, Saï se retrouva seul.

Atrocement, dangereusement seul.

Peut être que le moment était venu d'aller saluer les filles de la réception...

Mais en y repensant, si les choses tournaient mal (et il faut dire que ça avait tendance à être le cas dernièrement) il n'aurait même pas de quoi se défendre! La triste vérité était qu'il se sentait presque nu en ce moment même, tellement il manquait d'équipement! Essayez de paraître confiant en vos capacités quand vous essayez de draguer une demoiselle alors que vous êtes nus! Virez ces images de vos esprits sales pervers! >.>

Reste qu'au final, le magnanime Saï opta d'aller acheter quelques petites choses dans un premier temps. Les réceptionnistes devraient attendre!

Ni une ni deux, le guerrier d'Izashi se rendit au quartier de ravitaillement, l'endroit où on lui avait indiqué qu'il pourrait acheter les affaires dont il avait besoin.

Après avoir repéré ce qui passait pour un vendeur dans le coin, Saï l'accosta tout sourire.

Saï: " Bonjour l'ami! Je suis nouveau dans le coin et je cherche de quoi emporter avec moi lors d'une escorte de caravane! Tu pense pouvoir m'aider? "

Ambiance:

Les locaux du Quartier-maître étaient un petit entrepôt en eux-mêmes, quadrillés d'étagères métalliques sur lesquelles toutes sortes de caisses de différentes formes étaient entreposées.

Mais Saï n'avait pas accès à l'intérieur de la salle, car un grillage entourait la porte d'entrée dans la salle, avec un comptoir auquel un homme était assis. Probablement le quartier-maître.

Quartier-Maître:

Saï: "Bonjour l'ami! Je suis nouveau dans le coin et je cherche de quoi emporter avec moi lors d'une escorte de caravane! Tu pense pouvoir m'aider? "

Le nain était assis sur sa chaine, un dossier devant lui. Il leva les yeux pour faire face à Saï, scruta de la tête aux pieds l'homme qui débarquait si simplement dans son établissement et le tutoyait. Enfin, il sourit légèrement.

QM: "Salut gamin! Tu dois servir dans la Quatrième, c'est ça? On m'a dit que des nouveaux étaient arrivés." Il invita Saï à s'asseoir au comptoir en face de lui, de l'autre côté du grillage. Il lui tendit ensuite une liste contenant quelques noms, dont le sien. Une fois que Saï eût signé son nom à côté dans la liste, le nain reprit la liste. "Saï...Hakuru? C'est quoi ces noms what the fuck...Bienvenu dans la maison! Alors. T'as le droit, d'office, à un équipement de sécurité. Ça devrait te garder en vie pour le moment!"

Saï gagne les objets suivants:

Lance de voyageur:

Couteau de Voyageur:

Arkesia "Nomad" Mk-1:

QM: "On dit merci qui? Merci Bergen! Oh, d'ailleurs Bergen c'est moi." Fit-il en tendant les armes à Saï, et en tendant sa main vers ce dernier. "Si t'as un peu de thunes, je te conseille de t'acheter un peu plus de matos, je te fais ça à bon prix, vu que t'es de la maison. Où alors tu peux aussi aller voir Kiln, à la salle d'entraînement. Si t'es nouveau en Anauroch, il peut t'apprendre pas mal de choses sur la manière dont les choses se font, ici. Il peut aussi t'apprendre quelques tricks de combat aussi."

Musique:

Il y avait pas à dire, les affaires de l'entreprise étaient bien gardés! Ils savaient gérer leurs stocks! Il y avait même un employé pour gérer qui avait droit à quoi. Il en était probablement d'ailleurs mieux ainsi sinon Saï serait ressortit de la pièce avec plus d'équipement que ce qu'il pourrait transporter!

QM: "Salut gamin! Tu dois servir dans la Quatrième, c'est ça? On m'a dit que des nouveaux étaient arrivés."

La quatrième? La quatrième quoi? La quatrième pièce de Squirelspear? Ah oui le truc des caravanes là. La raison pour laquelle l'izashien s'était retrouvé ici pour commencer!

Saï: " C'est bien çà oui! "

"Saï...Hakuru? C'est quoi ces noms what the fuck...Bienvenu dans la maison! Alors. T'as le droit, d'office, à un équipement de sécurité. Ça devrait te garder en vie pour le moment!"

Saï: " Vraiment? Cool! Je sent que je vais aimer cette boite! "

Saï s'assit de l'autre coté du comptoir et signa la liste comme demandé. Il récupéra aussi bien évidement les objets que le nain lui tendit, bien que manifestement pas tout à fait convaincu de leur utilité.

Restait que c'était mieux que rien!

QM: "On dit merci qui? Merci Bergen! Oh, d'ailleurs Bergen c'est moi."

Saï lui rendit un handshake bien firme, il en connaissait pas beaucoup sur les nains, mais ils avaient la réputation d'être marrants et celui là était bien partit pour confirmer les rumeurs! Aussi, vaux mieux être en bon accord avec le gars qui vous donne l'équipement qui déterminera votre vie ou votre mort lors d'un combat. La même règle s'applique avec les cuistots d'ailleurs, mais çà c'est une autre histoire!

"Si t'as un peu de thunes, je te conseille de t'acheter un peu plus de matos, je te fais ça à bon prix, vu que t'es de la maison. Où alors tu peux aussi aller voir Kiln, à la salle d'entraînement. Si t'es nouveau en Anauroch, il peut t'apprendre pas mal de choses sur la manière dont les choses se font, ici. Il peut aussi t'apprendre quelques tricks de combat aussi."

Saï: " Eh bien, Bergen, je t'avoue que je ne serais pas contre l'idée de te laisser un peu de mon fric! J'ai reçu l'avance sur la paye de la mission et vu que je me présente devant toi avec comme unique arme mon couteau à beurre (c'est une longue histoire), je dois probablement avoir pas mal de rattrapage à faire pour atteindre un peu le niveau des autres protecteurs de la caravane. Je ne voudrai pas me révélé inutile après avoir été si bien payé! Du coup je mettrais surement à bonne utilisation les armes que tu viens de me donner, mais je me demande si il y aurait pas moyen d'acheter quelque chose qui se rapprocherait plus des outils que j'utilise d'habitude. N'importe quelle épée devrait faire l'affaire, même une épée courte au pire des cas! Il me faudrait aussi des vêtements qui offrent plus de protection que mes vieux fringues. Que ce soit contre la chaleur du désert ou contre les dangers qui attendent la caravane, ça m'étonnerait que ma tenue fasse long feu. Je retiens la proposition de visiter ce Kiln. Je suppose que je n'ai pas grand chose à y perdre, puis c'est pas comme si j'allai réussir à dormir si j'allai me coucher maintenant. "

[ Séance courses, après avoir fait son choix ou pas et avoir payé ou pas, Saï quitte le nain pour de nouvelles aventures! ]

Saï: " Merci de ton aide Bergen! J'ai hâte de tester tout ce que tu m'as donné! A la prochaine mon ami! "

Lui lançât il en quittant la salle avec ses grands airs.

Prochaine destination, salle d'entrainement!

Plus précisément, salle d'entrainement, vestiaire des filles!

C'est vrai quoi! Il était nouveau dans le bâtiment! Il avait le droit de se tromper de porte une fois ou deux non?! Un accident est si vite arrivé!

Saï: " Eh bien, Bergen, je t'avoue que je ne serais pas contre l'idée de te laisser un peu de mon fric! J'ai reçu l'avance sur la paye de la mission et vu que je me présente devant toi avec comme unique arme mon couteau à beurre (c'est une longue histoire), je dois probablement avoir pas mal de rattrapage à faire pour atteindre un peu le niveau des autres protecteurs de la caravane. Je ne voudrai pas me révélé inutile après avoir été si bien payé! Du coup je mettrais surement à bonne utilisation les armes que tu viens de me donner, mais je me demande si il y aurait pas moyen d'acheter quelque chose qui se rapprocherait plus des outils que j'utilise d'habitude. N'importe quelle épée devrait faire l'affaire, même une épée courte au pire des cas! Il me faudrait aussi des vêtements qui offrent plus de protection que mes vieux fringues. Que ce soit contre la chaleur du désert ou contre les dangers qui attendent la caravane, ça m'étonnerait que ma tenue fasse long feu. Je retiens la proposition de visiter ce Kiln. Je suppose que je n'ai pas grand chose à y perdre, puis c'est pas comme si j'allai réussir à dormir si j'allai me coucher maintenant. "

Bergen: "Un mec sage! Tu vivras longtemps, gamin! Beaucoup d'aventuriers rookies ont l'idée géniale de claquer leur première paye en alcool et femmes, pour fêter leur recrutement! Ce genre d'idiots ne fait jamais long-feu! Toi au moins, j'ai l'impression que j'aurais l'occasion de te revoir, tiens!

Mais tu n'es pas ici pour papoter non plus! Bon, voilà ce que je te propose: Tu débutes, tu cherches surtout à combattre des monstres... T'as pas besoin d'autre chose que du bronze pour l'instant, qui à l'avantage d'être facile à maintenir et réparer, bon marché, d'être assez efficace contre les adversaires sans armures. Si tu combattais des adversaires avec des armes en fer ou en acier, tu serais dans la merde, mais ça ne sera probablement pas le cas.

Tu n'as pas envie de voyager trop lourd dans l'Outback Anaurite, alors tant que tu n'as pas de quoi te payer de l'acier, léger et solide, reste sur les épées courtes, le reste risque de t'encombrer."

Épée courte de voyageur:

Bergen: "Autre chose: Pour la tenue, à part si t'as une exo-armure, n'essaye pas de te trimbaler en armure lourde par cette chaleur. Tu va te tuer avant d'avoir fait 10 pas. Armures légères ou intermédiaires, en Anauroch! Quand t'auras plus d'argent à dépenser, tu pourras acheter des tenues plus spécialisées en fonction de ton adversaire ou de tes affinités, mais pour l'instant, ceci devrait faire l'affaire."

Tenue de voyageur:

Bergen hésita quelques instants avant de bouger. Finalement, il proposa un dernier article à Saï.

Bergen: "Si tu va être aventurier, tu ferais bien de prendre un sac, aussi, de quoi porter tes victuailles. Je peux te proposer quelque chose de plutôt petit, mais pratique, fonctionnel, et surtout, pas cher du tout."

Petit sac de praticité:

Bergen: "Si tu prends tout ça, tu devrais partir avec des bases plutôt solides. Bien entendu, si t'es doué, tu te débarrasseras assez rapidement de cet équipement pour prendre quelque chose de mieux.

Sinon, je te conseille d'aller voir l'entraîneur, et si tu as le temps paye le déjà pour un cours ou deux. Un entraîneur peut apprendre des tricks pour une somme non-négligeable, mais ces leçons se rentabilisent rapidement sur le terrain. Profite du fait que tu n'aies pas à dépenser quoi que ce soit en fournitures avant de partir pour cette première mission (la caravane fournira tout ça), et dépense ce que tu as pour allonger ton espérance de vie. Enfin, tout ça, c'est des conseils, hein!"

Bergen salua casuellement Saï quand il quitta ses quartiers. Cependant, quand Saï pourra la porte de la salle d'entraînement, il fût assez déçu de constater qu'il n'y avait pas de vestiaires...

La salle d'entraînement était divisée en deux parties. La partie dans laquelle Saï était entrée ressemblait à un dojo d'entraînement Izashien, avec un parquet lisse. Des mannequins d'entrainement et des cibles pour archers et tireurs étaient disposées contre les murs. Au centre, trônait une petite arène circulaire de sable.

La partie arrière de la salle d'entrainement n'avait pas de toit, livrant cette partie de la "salle" au soleil et au ciel bleu Anaurite. Dans la cour étaient cultivées différentes espèces de la flore Anaurite, et ça et là traînait du matériel de camp.

Un instructeur semblait superviser chaque partie de la salle. Quelques aventuriers s'affairaient, s’entraînant à la maitrise de telle ou telle arme dans le dojo, ou faisant...autre chose dans la cour ouverte.

Personne ne semblait faire spécialement attention au nouveau venu.

Bergen: "Un mec sage! Tu vivras longtemps, gamin! Beaucoup d'aventuriers rookies ont l'idée géniale de claquer leur première paye en alcool et femmes, pour fêter leur recrutement! Ce genre d'idiots ne fait jamais long-feu! Toi au moins, j'ai l'impression que j'aurais l'occasion de te revoir, tiens!"

Musica!:

La remarque du nain rendit légèrement nerveux l'homme de l'Est. Il était si pur et innocent qu'il lui était impossible de concevoir que pareils idiots pourraient exister! Claquer du pognon sur de l'alcool et des femmes? Mais quelle idée de débile! En tant que fier guerrier d'Izashi et membre des Hakuryu, JAMAIS il ne se serait permit pareil débauche!

Saï: " Ha haha ha... "

Bergen: "Si tu prends tout ça, tu devrais partir avec des bases plutôt solides. Bien entendu, si t'es doué, tu te débarrasseras assez rapidement de cet équipement pour prendre quelque chose de mieux.

Sinon, je te conseille d'aller voir l'entraîneur, et si tu as le temps paye le déjà pour un cours ou deux. Un entraîneur peut apprendre des tricks pour une somme non-négligeable, mais ces leçons se rentabilisent rapidement sur le terrain. Profite du fait que tu n'aies pas à dépenser quoi que ce soit en fournitures avant de partir pour cette première mission (la caravane fournira tout ça), et dépense ce que tu as pour allonger ton espérance de vie. Enfin, tout ça, c'est des conseils, hein!"

Saï: " Je prend tout! Je suis bien plus à l'aise avec une épée qu'avec une lance où une arme à distance telle l'arquebuse et le reste des articles me semblent parfaits pour ce premier voyage. Ça se voit que tu connais ton boulot! "

L'homme aux cheveux blancs déboursa son or et récupéra les articles qu'il équipa directement. Quitte à se rendre dans la salle d'entrainement, au moins il irait en tenue!

D'ailleurs...

La salle d'entrainement n'avait pas de vestiaires!!!!

Du moins aucunes que Saï puisse trouver!

Sa déception était sans limite. Il fallait avouer que la moitié de sa motivation pour se traîner jusqu'à la salle d'entrainement était la possibilité de se retrouver (par le plus grand des hasards et une maigre faute d'inattention) dans une salle où il serait entouré de filles en petites tenues, voir même en tenue d'Eve si il avait de la chance!

Mais que nenni!

Juste une simple salle d'entrainement s'étendait sous ses yeux désillusionnés! Salle qui plus est ressemblait des masses aux dojos dont il avait fait la connaissance dans son pays natal. Étrange coïncidence qu'un endroit aussi technologiquement avancé qu'Anauroch ait des salles d'entrainement aussi classiques que celles qu'on pouvait trouver dans un des pays les plus traditionnels d'Héron.

Double déception! Pas de robots contre lesquels s’entraîner, pas de mécanismes intrigants pour émerveiller le pauvre voyageur qu'il était.

Au moins, pour sûr, il ne se sentait pas dépaysé... Ce qui était un peu con quand même quand on pense que c'était un peu le but en partant en exile, mais bon, un environnement familier de temps à autre chauffait le cœur quoi qu'on en dise ou que le guerrier veuille admettre.

Vu que personne ne sembla remarquer son entré dans les lieux (chose tout à fait normale), Saï décida de passer à l'action. Vu qu'il n'avait aucune idée de à quoi pouvait bien ressembler ce fameux Kiln, il ne restait plus qu'à demander. A toute la salle. Par-ce-que c'est Saï.

Saï: " EXCUSEZ MOI, JE CHERCHE UN CERTAIN KILN, QUELQU'UN SAIT OU JE POURRAIS LE TROUVER? "

Il ne gueulait pas trop fort, juste assez pour capter l'attention de la moindre personne dans la salle. Par-ce-que c'est Saï.

Saï achète tout ce que lui propose Bergen, débourse 1100 Dormns pour recevoir les trois objets.

En entrant dans la salle d'entraînement, Saï est terriblement déçu de ne pas trouver les vestiaires des filles.
Malin comme il l'est et humble comme un coq-dictateur-avec-un-complexe-d'infériorité, Saï décide de crier à travers la salle.

Saï: " EXCUSEZ MOI, JE CHERCHE UN CERTAIN KILN, QUELQU'UN SAIT OU JE POURRAIS LE TROUVER? "

La grosse dizaine de personne dans la salle se tourne vers le bleu à l'entrée du dojo. Au fond, un des aventuriers qui s'entraînait à lancer un sort perds sa concentration, et un nuage d'étincelles part de ses mains pour s'éparpiller un peu partout dans le jardin derrière le dojo. Une toile de tente posée à côté prends feu, immédiatement éteint par une sorte d'orbe d'eau lancée par l'instructeur qui le supervisait.

Instructeur du fond:

Instructeur: "NON, NON ET NON! Tu dois garder contrôle de ta colonne d'air si t'as pas envie de faire flamber ton matériel! Tu n'as donc PAS LA DISCIPLINE POUR APPRENDRE UN SORT DE CLASSE 1?!" crache l'instructeur. Il crie assez fort et sur un ton autoritaire, mais ne semble pas réellement en colère. Un peu comme un instructeur de l'armée.

L'aventurier gaffeur ne rétorque pas et reste concentré sur la pile de bois qu'il essaye de faire brûler.

Instructeur: "En même temps, IL Y A UN GÉNIE QUI N'EST PAS FOUTU DE RESPECTER LA CONCENTRATION DE CEUX QUI S'ENTRAINENT, ICI!" dit-il en se tournant vers Saï. "RAMENE-TOI, LE BLEU!" fit-il avec un geste de la main.

Les autres aventuriers et l'autre instructeur retournent à leurs occupations.

L'apparition de Saï eut plus d'effet qu'escomptée. Les cris poussés par l'épéiste firent perdre sa concentration à un noob au fond de la salle, qui à son tour mit le feu à un tas d'équipement qui traînait près de lui. Joli! L'izashien aurait difficilement pu demander mieux! En plus, il réussit à trouver la personne qu'il cherchait (ou du moins quelqu'un qui pourrait le renseigner)!

Instructeur: "En même temps, IL Y A UN GÉNIE QUI N'EST PAS FOUTU DE RESPECTER LA CONCENTRATION DE CEUX QUI S'ENTRAINENT, ICI!" RAMENE-TOI, LE BLEU!"

Plutôt content de lui, Saï trottina à travers la salle en faisant gaffe de ne pas perturber personne d'autre. Cependant, quand il atteint finalement l'instructeur qui l'avait appelé, il ne put retenir son air malin.

Saï: " En même temps, si quelqu'un qui demande sa route cause ce résultat, vaut mieux pas mettre les pieds sur un champ de bataille!"

Rajoutant un petit coup gratuit sur l'aventurier novice qui pour la peine en prenait pour son grade.

Saï: " Par ce que bon c'est pas que les cris mais il y a carrément des gens qui essayent de vous tuer des fois! Truc de dingue je vous jure... Bref! Monsieur Kiln je présume? Bergen m'a recommandé de passer vous voir avant de partir avec la caravane de ce soir. Vous pensez qu'il y a moyen de m'apprendre un truc ou deux sur l'utilisation de cette arquebuse et cette lance? La lance encore au pire je pense pouvoir utiliser sans trop de problèmes mais j'ai jamais vraiment utilisé d'armes à feu de ce genre. Ah, je suis Saï en fait, enchanté! "

Kiln l'instructeur était un vétéran des guerres de Samargol. Il avait creusé des tranchées avec les Ashurath Moles, essuyé des bombardements magiques avec les Pulsemages, chargé l'épée à la main avec les Condottieri Riders. En vingt ans de carrière, il avait acquis discipline, maîtrises martiales et tactiques. Il avait quitté l'armée avec les honneurs quand il ne s'était plus senti de taille, et avait été recruté par Dwilir en personne pour superviser l'entraînement des recrues de sa compagnie.

Et malgré tout ce qu'il avait vécu, il y avait toujours quelqu'un pour lui donner cette pensée distincte...

*Saï qui trottine comme un fleur à travers la salle*

...Qu'il était trop vieux pour ses conneries.

Saï: " En même temps, si quelqu'un qui demande sa route cause ce résultat, vaut mieux pas mettre les pieds sur un champ de bataille!"

La machoire de Kiln se dévissa de surprise. En fait, plusieurs personnes dans la salle s'étaient arrêtées, ébahis par ce bleu qui se croyait au bar.

Kiln: "EN MEME TEMPS, SI UN BOUFFON N'EST FOUTU DE RESPECTER LA DISCIPLINE D'UNE SALLE D'ENTRAINEMENT, VAUT MIEUX QU'IL AILLE SE FAIRE TRUCIDER PAR LA FAUNE ANAURITE AU PLUS VITE, J'AI PAS QUE CA A FOUTRE!"

Saï: " Par ce que bon c'est pas que les cris mais il y a carrément des gens qui essayent de vous tuer des fois! Truc de dingue je vous jure... Bref! Monsieur Kiln je présume? Bergen m'a recommandé de passer vous voir avant de partir avec la caravane de ce soir. Vous pensez qu'il y a moyen de m'apprendre un truc ou deux sur l'utilisation de cette arquebuse et cette lance? La lance encore au pire je pense pouvoir utiliser sans trop de problèmes mais j'ai jamais vraiment utilisé d'armes à feu de ce genre. Ah, je suis Saï en fait, enchanté! "

Le visage de l'instructeur vira au pourpre. Il n'avait pas le temps pour les morveux qui se sentaient malins. Kiln se tourna vers la recrue qui tentait de formuler son sort de feu.

Kiln: "Recrue. Je vais t'apprendre un nouveau tour. Observe."

Kiln se mit à dessiner des runes dans l'air de ses doigts. De sa vitesse et de sa précision, Saï devine qu'il est entraîné et à l'habitude de lancer des sorts.

Kiln: "Rune de feu que t'appliques sur un projectile fabriqué précédemment sur un projectile d'une rune de terre. En fonction de l'intensité des runes, t'obtiens un projectile plus ou moins dangereux, qui explose en libérant des fragments de terre. Un genre de grenade magique."

Le projectile qu'il décrivait se matérialisa au dessus de sa paume, flottant doucement. Kiln se tourna de nouveau vers Saï.

Kiln: "Gringalet, t'aurais pas des explications à faire? Et des excuses à présenter? "Truc DE DINGUE, JE VOUS JURE!" HEIN?"

Le visage de Kiln était crispé. Un tic compulsif faisait vibrer sa paupière. Il était raisonnable de penser que Kiln n'était pas content. (Mais raisonnable était-il Saï?)

Dans la partie arrière de la salle, un autre élève qui semblait s'entraîner en magie érigea ce qui semblait être une barrière devant lui, dans la direction de Kiln et Saï, dans un "oh putain..." chuchoté.

Kiln avait peut être beaucoup d’expérience et d'expertise dans tout ce qui était martial, mais Saï lui était depuis longtemps passé maître dans son propre art: celui d'énerver les gens!

Par conséquence, vu que sa simple présence suscitait parfois des réactions, peut être un peu extrêmes, il avait suffisamment d'expérience pour savoir quand est-ce-qu'il était allé trop loin et surtout quand est-ce-qu'il devait prendre ses jambes à son cou pour pas que ses conneries lui pètent à la figure.

Ceci dit, nul besoin d'être un expert pour conclure que la tête de l'instructeur qui vire au pourpre est plutôt mauvais signe.

Kiln: "Recrue. Je vais t'apprendre un nouveau tour. Observe."

Rien qu'en entendant çà, le casse couille professionnel savait déjà plus ou moins ce qui risquait de suivre et avait commencée une, rapide retraite, en revenant sur ses pas avec la subtilité d'un rhinocéros. Il ne savait pas trop de quoi était capable l'homme qu'il venait de mettre à bout nerf mais il jugea prudent de ne pas lui tourner le dos pour l'instant.

Saï faisait donc, un magnifique moonwalk, probablement espérant rembobiner le temps pendant qu'il y était.

Kiln: "Rune de feu que t'appliques sur un projectile fabriqué précédemment sur un projectile d'une rune de terre. En fonction de l'intensité des runes, t'obtiens un projectile plus ou moins dangereux, qui explose en libérant des fragments de terre. Un genre de grenade magique."

C'était si bien décrit que Saï, ainsi qu'apparemment beaucoup des élèves dans la salle, avaient déjà l'image en tête de comment leur chaire allez être déchiquetée par les pieux de terre.

Le samouraï de mauvaise heure risqua un vif coup d’œil derrière lui. Il lui restait encore la moitié de la salle à parcourir. De grosses gouttes de sueur commencèrent à perler sur son front.

Ce fut une brève aventure.

Kiln: "Gringalet, t'aurais pas des explications à faire? Et des excuses à présenter? "Truc DE DINGUE, JE VOUS JURE!" HEIN?"

Saï: " OUI! OUI J'EN AI! "

Fit-il complètement paniqué et prompt à retarder sa mort ne serait-ce que de quelques secondes.

Saï se pencha vers l'avant devant les personnes de la salle et spécifiquement l'instructeur, pour faire part de ses plus profondes ~~keuf keuf~~ excuses à la manière des gens de son pays d'origine.

Saï: " JE SUIS TERRIBLEMENT DÉSOLÉ! IL SEMBLERAIT QUE JE ME SUIS TROMPÉ DE SALLE! PARDONNEZ MOI D'AVOIR INTERROMPU VOTRE ENTRAINEMENT! JE VAIS MAINTENANT ME RETIRER ET VOUS LAISSER CONTINUER EN PAIX! ENCORE PARDON! "

Puis sans vraiment attendre pour savoir si la grenade allait lui péter à la figure ou pas, il se retourna d'un coup et se mit à sprinter pour la porte de la salle d'entrainement.

Un des nombreux proverbes de la terre natale de Saï disait que les meilleures techniques étaient celles des survivants.

Dans cette catégorie, l'une des préférées de Saï était celle qui disait "~~fuit~~ vit pour te battre un autre jour". En l’occurrence et vu la tournure des événements, il n'avait aucune raison de ne pas l'appliquer!

L'entrainement allait probablement devoir attendre. Peut être un an ou deux, le temps que Kiln oubli son visage, voir son existence, comme çà, pour être sûrs!

Tous les regards étaient tournés vers Kiln et Saï. Dire qu'ils étaient en train d'avoir un litige serait une erreur. La scène ressemblait plus à une punition ou une exécution. Pendant que Saï exécutait son magnifique moonwalk et que Kiln était en train de matérialiser son projectile magique, de l'un des murs du dojo se détacha une construction magique.

Un homme-horloge Anaurite. Saï en avait vus quelques uns dans les rues, mais pas d'aussi près, et surtout celui-là était d'une taille humaine, contrairement aux autres qu'il avait vu, dont la mission première était le transport ou la construction, et qui étaient par conséquents plus massifs.

Une voix de femme se fit entendre de l'appareil.

Homme-Horloge: "Dégâts imminents prévus. Veuillez évacuer la salle pendant que l'homme-horloge procède à la réparation des dégâts."

C'était probablement une voix pré-enregistrée. On pouvait voir parmi les engrenages de la boîte crânienne de la construction un petit boîtier qui scintillait légèrement à chaque syllabe prononcée par la voix de la femme. Un outil magique de pré-enregistrement, probablement.

Kiln: "Gringalet, t'aurais pas des explications à faire? Et des excuses à présenter? "Truc DE DINGUE, JE VOUS JURE!" HEIN?"

Saï: " OUI! OUI J'EN AI! "

Saï: " JE SUIS TERRIBLEMENT DÉSOLÉ! IL SEMBLERAIT QUE JE ME SUIS TROMPÉ DE SALLE! PARDONNEZ MOI D'AVOIR INTERROMPU VOTRE ENTRAINEMENT! JE VAIS MAINTENANT ME RETIRER ET VOUS LAISSER CONTINUER EN PAIX! ENCORE PARDON! "

Saï avait la tête baissée, et ne voyait donc plus Kiln. Alors qu'il finissait sa phrase, il entendit en direction de Kiln une détonation...

[Saï fait un jet de dés sur 100 en MP. Seuil de réussite au dessus de 15/100]

[Réussite de Saï! 81/100]

Toujours incliné vers Kiln, Saï entend une détonation. Maintenant calme et composition dans la présentation de ses excuses, Saï relève la tête, pour voir que Kiln a... écrasé sa propre grenade magique dans sa paume. Des fragments de pierre incandescents tombent au sol autour de Kiln, qui semble indemne. Aussitôt, l'homme-horloge se presse dans le cloître et commence à ramasser les projectiles.

Kiln: "Tu es excusé. Sors." Dit-il d'un ton froid. L'instructeur se tourna vers la recrue qui s'était interrompu, comme tout le monde dans la salle. "Reprenons."

Alors que Saï se dirigeait vers la sortie, il fût interpellé par quelqu'un dans la salle.

???: "Gaijin! Viens ici."

En se tournant, Saï voit un homme typé Izashien, en tenue de maître d'armes. Probablement l'instructeur du dojo.

Faut croire que l'instructeur savait finalement contrôler sa colère (ou du moins il ne voulait pas salir le dojo), il choisit d'épargner Saï suite aux excuses de ce dernier.

Le rônin de malheur était d'ailleurs assez soulagé de pas s'être prit la grenade magique! Il avait beau faire le pitre et fanfaronner à longueur de journée, en règle générale il préférait quand même tracer la ligne là où il voyait que ses adversaires le surpassaient clairement.

Ce qui était manifestement le cas de ce gars vu qu'il éclata son projectile dans sa propre paume sans en subir le moindre dégât. Solide, le bonhomme!

Et la magie, quelle plaie!

Le petit dernier des Hakuryus s'était retrouvé dans un pays où les règles du conflit armé imposaient armes à feux et sorcellerie, les deux choses dans lesquelles il était nul à chier en somme.

Quoi que pour la magie il y avait cette histoire de potentiel latent qu'il n'avait apprit lui même que par le biais de la lettre de son grand frère mais bon... en attendant ce n'était pas elle qui l'aurait sauvé de la grenade qu'il a faillit se prendre là.

Kiln: "Tu es excusé. Sors."

Saï ne se fit pas prier, faisant immédiatement demi tour sans ajouter un mot, prêt à quitter la salle de façon plus calme maintenant pour partir vendre ses exploits à des oreilles moins expertes et surtout, moins dangereuses!

Sauf qu'avant qu'il ne puisse quitter la salle, un homme qui avait jusque là gardé son silence, décida de l'interpeller et ce d'une manière qui intrigua le guerrier izashien.

???: "Gaijin! Viens ici."

Ayant récupérer maintenant une partie de son calme et de son attitude laid back vue que la crise était passée, Saï s'approcha doucement de l'individu (de manière à ne plus interrompre qui que ce soit et de ne pas attirer l'attention de caporale grenade).

Il fut plus facile pour Saï de jauger cet homme que le précédent, il était plus proche de ce que le jeune homme avait apprit après tout. La conclusion tirée fut qu'il avait probablement quelqu'un d'expérimenté et de capable face à lui.

Hors de question de se faire plus d'ennemis dans cette salle, surtout des gens de ce niveau!

Saï entama donc la conversation avec un peu moins d'attitude et un peu plus de respect (pour le peu que ça voulait dire vu le personnage).

Saï: " Gaijin... C'est une étrange manière d'appeler un compatriote. A moins que vous ne soyez pas d'Izashi? Ou bien que vous ayez décidé qu'Anauroch était votre patrie maintenant, pas que cela me pose le moindre problème ceci dit! Je suis moi même ici en exile de toutes façons... "

Il était un peu curieux quand même. Si ce mec était vraiment ce qu'il semblait être, alors par quel concourt de circonstances avait il bien put atterrir ici? Argent? Trahison? Un fugitif? Ou bien encore quelqu'un qui avait été recruté, tout comme Saï purement et simplement?

Saï: " Que puis-je faire pour vous? "

Se montrant plus discret et prudent que lors de son arrivée, Saï s'approcha de l'individu qui l'avait interpellé. Ce denier se tenait sur les tatamis du dojo, son regard parcourant les mercenaires et aventuriers qui s'entraînaient dans la salle.

Saï: "Gaijin... C'est une étrange manière d'appeler un compatriote. A moins que vous ne soyez pas d'Izashi? Ou bien que vous ayez décidé qu'Anauroch était votre patrie maintenant, pas que cela me pose le moindre problème ceci dit! Je suis moi même ici en exile de toutes façons... "

Le maître d'armes inclina légèrement la tête à l'approche de Saï, un sourire dans le coin de la lèvre en entendant sa remarque.

???: "Salutations. Je vous ai appelé Gaijin parce que je parle comme un Anaurite. Ces derniers ont pris l'habitude de prendre les expressions des différents peuples qui se rencontrent ici, une habitude que vous finirez pas prendre vous aussi, j'en suis sûr."

L'instructeur se tût un instant, jaugeant Saï.

???: "Je suis Hasagi, maître d'armes de Dwilir Caravans. Tout comme Kiln, mon rôle est de former nos hommes pour les dangers qu'ils rencontreront dehors. Cependant, nos domaines d'expertise sont différents. L'expertise de Kiln réside dans la survie en milieu hostile, la magie physique, et les combats d'armes à feu. Mon domaine est la mêlée, ainsi que les tactiques de groupe."

De nouveau, il inclina la tête. Malgré sa vie en Anauroch, Hasagi n'a visiblement pas oublié l'étiquette Izashienne.

Hasagi: "Vous savez, adepte, tous les Izashiens ne sont pas en exil, ici. En fait, beaucoup de peuples ont leur propre diaspora en Anauroch, en particulier dans la Cité-Forge. Voyez-vous, les Anaurites ne sont pas polyvalents, et valorisent donc ce que les étrangers peuvent apporter."

Le maître d'armes se tût et détacha son regard de Saï quelques instants, pour observer les autres élèves qui continuaient leurs entraînements.

Hasagi: "Mais retournons à notre sujet. Kiln n'aurait pas dû vous chasser de la salle, car vous n'avez pour l'instant aucune idée de votre rôle dans une équipe. Alors dites-moi, que savez-vous faire, adepte? Quel pourrait-donc être votre rôle, dans une équipe de protection?"

Le peu de doutes qui demeuraient dans le cœur de Saï disparurent quand l'individu inclina la tête envers de salut envers lui quand il s'en approcha, c'était bien un izashien. Saï ne manqua pas de lui rendre la pareille, presque plus par réflexe que volontairement. Cela lui amena un sentiment étrange, presque de la nostalgie, ça faisait tellement longtemps qu'il ne faisait plus régulièrement ce geste quand il rencontrait quelqu'un!

???: "Salutations. Je vous ai appelé Gaijin parce que je parle comme un Anaurite. Ces derniers ont pris l'habitude de prendre les expressions des différents peuples qui se rencontrent ici, une habitude que vous finirez pas prendre vous aussi, j'en suis sûr."

Saï: " Bah, c'est pas plus mal je suppose. C'est pas comme si je cherchai à fuir les coutumes izashienes à tout prix. Je suppose que c'est grâce à vous que cette salle d'entrainement est si familière n'est-ce-pas? "

???: "Je suis Hasagi, maître d'armes de Dwilir Caravans. Tout comme Kiln, mon rôle est de former nos hommes pour les dangers qu'ils rencontreront dehors. Cependant, nos domaines d'expertise sont différents. L'expertise de Kiln réside dans la survie en milieu hostile, la magie physique, et les combats d'armes à feu. Mon domaine est la mêlée, ainsi que les tactiques de groupe."

Saï n'avait pas vraiment envie de donner son nom complet. Pas avec son nom de famille, pas avec ce qu'il représentait. Cependant il ne voulait pas non plus manquer de respect à ce nouveau maître, surtout puisqu'il s'était révélé izashien comme lui.

Non. Son instinct et l'honneur demandaient qu'il se présente en bonne et due forme. Peu importe ses désirs personnels.

Saï: " Saï Hakuryu, c'est un honneur sensei. "

Il inclina la tête à son tour, cette fois avec plus de conviction.

Hasagi: "Vous savez, adepte, tous les Izashiens ne sont pas en exil, ici. En fait, beaucoup de peuples ont leur propre diaspora en Anauroch, en particulier dans la Cité-Forge. Voyez-vous, les Anaurites ne sont pas polyvalents, et valorisent donc ce que les étrangers peuvent apporter."

Saï suivit le regard d'Hasagi. Il était vrai qu'il y avait un peu de tout dans cette salle, autant sur le plan des races, que des nationalités que des techniques de combat employé par tout un chacun. Le fait de pouvoir employé de tout de cette manière devait certainement apporté un grand avantage militaire à Anauroch.

Une nation de marchands, armés de technologie, de magie et de guerriers expérimentés. Ils étaient garantis de causer plus de mal que de bien à n'importe quel adversaire.

Hasagi: "Mais retournons à notre sujet. Kiln n'aurait pas dû vous chasser de la salle, car vous n'avez pour l'instant aucune idée de votre rôle dans une équipe. Alors dites-moi, que savez-vous faire, adepte? Quel pourrait-donc être votre rôle, dans une équipe de protection?"

Sa¨ne répondit pas immédiatement, il prit quelques secondes pour rassembler ses pensées sur ce sujet.

Saï: " Mon rôle dans une équipe... Serait probablement de pas en faire partie. Du moins c'est comme çà que les choses ont fonctionné jusqu'à présent et j'en ai pas à me plaindre. Mais ceci ne répond pas à votre question. Je pense que dans une équipe je serai le mieux placé entouré d'ennemis, là ou je pourrai faire du dégât librement, sans que d'autres gens rentrent dans mon chemin. Ou moi dans le leur. Pas vraiment l'idéal pour une équipe de protection, n'est-ce-pas? En plus je n'ai pas la moindre idée de comment utiliser correctement cet équipement qui m'a été fournit."

Fit il en montrant l'arquebuse.

Saï: " Je suis venu ici pour voir justement si je pouvais apprendre quelque chose de plus que le pointer vers l'ennemi et tirer, mais il semblerait que c'est peine perdue. Tant pis, je suis plus à l'aise au corps à corps de toutes façons. Peut être que je laisserai l'arquebuse derrière, voir même la revendre, vous savez si c'est possible? "

Saï: " Bah, c'est pas plus mal je suppose. C'est pas comme si je cherchai à fuir les coutumes izashienes à tout prix. Je suppose que c'est grâce à vous que cette salle d'entrainement est si familière n'est-ce-pas? "

Hasagi: « En effet, adepte. J’ai eu la liberté, avec Kiln, d’organiser la salle d’entraînement à notre manière. Nous sommes, il faut l’avouer, plutôt satisfaits du résultat. »

L’instructeur se présenta ensuite, déclinant son identité à Saï. Conformément à l’étiquette Izashienne, ce dernier se présenta ensuite.

Saï: " Saï Hakuryu, c'est un honneur sensei. "

C’était un salut sincère, humble, et convaincu. Hasagi approuva d’un signe de la tête.

Hasagi : « Relevez la tête, Saï-dono. Sachez que nous sommes loin d’Izashi, et que vous n’aurez pas à porter le fardeau de votre nom ici. En ce qui me concerne, vos actes et votre manière de faire les choses en disent bien plus sur vous que votre nom. » Il s’inclina de nouveau brièvement, et les deux se relevèrent.

Hasagi: "Mais retournons à notre sujet. Kiln n'aurait pas dû vous chasser de la salle, car vous n'avez pour l'instant aucune idée de votre rôle dans une équipe. Alors dites-moi, que savez-vous faire, adepte? Quel pourrait-donc être votre rôle, dans une équipe de protection?"

Saï: " Mon rôle dans une équipe... Serait probablement de pas en faire partie. Du moins c'est comme çà que les choses ont fonctionné jusqu'à présent et j'en ai pas à me plaindre. Mais ceci ne répond pas à votre question. Je pense que dans une équipe je serai le mieux placé entouré d'ennemis, là ou je pourrai faire du dégât librement, sans que d'autres gens rentrent dans mon chemin. Ou moi dans le leur. Pas vraiment l'idéal pour une équipe de protection, n'est-ce-pas? En plus je n'ai pas la moindre idée de comment utiliser correctement cet équipement qui m'a été fourni."

Saï: " Je suis venu ici pour voir justement si je pouvais apprendre quelque chose de plus que le pointer vers l'ennemi et tirer, mais il semblerait que c'est peine perdue. Tant pis, je suis plus à l'aise au corps à corps de toutes façons. Peut être que je laisserai l'arquebuse derrière, voir même la revendre, vous savez si c'est possible? "

Un rire soufflé s’échappa de l’instructeur.

Hasagi : « Haha ! Une réponse sincère ! Bien, il vaut mieux ça qu’un équipier mal placé. Sachez cependant que cela définit exactement votre rôle dans une équipe : Vanguard. En tant que spécialiste au corps à corps, votre rôle sera d’engager les tireurs ennemis en mélée, et ainsi garder leur attention sur vous tout en brisant leur formation pendant que vos coéquipiers profitent de l’avantage que vous leur offrez pour remporter le combat. Il est de votre devoir de bloquer les Vanguards adverses aussi, naturellement, si vous ne voulez pas qu’ils s’attaquent à vos alliés. Suis-je assez clair ? »

« Quant à l’arquebuse, je vous conseille de la garder. Vous rencontrerez des situations où même un mauvais tireur est préférable à un bon épéiste. Je peux vous montrer brièvement comment s’en servir, mais il est dommage que Kiln n’en fasse pas plus. Cependant, je peux peut-être vous montrer quelques tours avec votre glaive, ou encore votre lance. Je devine que vous ne savez pas quoi faire de votre lance, je me trompe ? »

Saï semblait avoir plus de bol avec ce nouvel instructeur, du moins le courant passait mieux, et ce n'était pas un arc électrique partant de la main d'un mage pour finir sur la tronche de l'izashien! Le fait qu'ils étaient tous les deux du même pays aidait beaucoup plus que ce que Saï ne serait prêt à avouer!

Hasagi : « Relevez la tête, Saï-dono. Sachez que nous sommes loin d’Izashi, et que vous n’aurez pas à porter le fardeau de votre nom ici. En ce qui me concerne, vos actes et votre manière de faire les choses en disent bien plus sur vous que votre nom. »

En y repensant, le Hakuryu n'était pas trop sûr de ce qu'il pensait de ce nouvel état des choses. La question ne s'était jamais vraiment posée auparavant depuis son départ, notamment par ce qu'il n'avait pas rencontré d'autres izashiens avant la demoiselle du poste de police et maintenant cet instructeur.

D'un coté Saï n'avait jamais aimer être rattaché à la nobilité, au prestige, au code d'honneur et surtout aux responsabilités liées au fait de faire partie de son clan. si il en était à la tête, peut être qu'il en aurait eu quelque chose à foutre, mais en tant que dernier d'une bande de gamins? Dieux non!

D'un autre côté... Est-ce-que c'était vraiment une bonne idée de laisser les gens le juger par ses propres agissements? Certainement pas. Mais il n'avait guère le choix de toutes façons. Vient un moment où tout homme doit faire ses preuves, lui avait dit un jour son père, faut croire qu'à partir de maintenant, ce moment allait commencer. Saï pria juste qu'il soit brève.

La discussion entre les deux hommes continua et Saï pu expliquer à l'instructeur comment il se voyait plus, ne pas faire partie d'une équipe que le contraire, ce qui causa un petit rire chez le maître. Au moins lui n'avait pas sorti de grenade magique pour l'instant, il y avait peut être moyen de faire quelque chose!

C'est alors que l'instructeur lui expliqua qu'en fait son rôle était chaire à canons.

Bon il le dit de manière légèrement plus élégante que çà mais l'essentiel restait le même. C'est à peu près à ce moment là que Saï se demanda si il n'y avait pas vraiment de, très, très, petites lettres dans son contrat qu'il aurait pu rater...

Bien qu'y penser maintenant était évidement déjà beaucoup trop tard.

Saï: " Vanguard... Avancer en tapant jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'ennemis devant soit, ça devrait être faisable oui. "

Hasagi :« Quant à l’arquebuse, je vous conseille de la garder. Vous rencontrerez des situations où même un mauvais tireur est préférable à un bon épéiste. Je peux vous montrer brièvement comment s’en servir, mais il est dommage que Kiln n’en fasse pas plus. Cependant, je peux peut-être vous montrer quelques tours avec votre glaive, ou encore votre lance. Je devine que vous ne savez pas quoi faire de votre lance, je me trompe ? »

Saï: " Si vous le dites! Je suppose que ce genre d'arme a une place indéniable dans l'arsenal Anaurite. Je prends volontiers tout ce que vous pouvez m'apprendre sur l'arquebuse et sur l'utilisation de la lance, ce n'est effectivement pas mon arme de prédilection et ça fait longtemps que je n'ai pas eu à en utiliser! Quitte à foncer sur des tireurs ennemis, ça me donnera peut être l'occasion de les toucher avant qu'ils rechargent leurs armes ou un truc du genre. "

La meilleure défense est l'attaque?

En général c'est la fuite, mais fuir n'est peut être pas la plus brillante des idées si les adversaires sont également équipés de ce genre de trucs et que eux savent s'en servir!

Hasagi apprend à Saï [Utilisation d’armes à feu I].

Utilisation d'armes à feu I:

Hasagi propose à Saï d’apprendre les compétences suivantes:

Lance – Charge améliorée I: (600 Dormns):

Lance – Réception de charge I: (500 Dormns):

A cause du temps requis pour s’entraîner, Saï ne peut apprendre qu’une des deux compétences.

Maître Hasagi s'était montré assez gentil pour apprendre au zouave qui avait fait irruption dans la salle les bases de l'utilisation d'armes à feux.

Si il ne l'avait pas fait par gentillesse, alors c'était certainement pour éviter d'avoir la mort de Saï sur la conscience, ou pire encore celle de l'un de ses alliés sur lequel ce con aurait tiré par mégarde.

Cet entrainement de base terminé avec Saï étant désormais capable de toucher une cible avec un minimum de sûreté, maître Hasagi proposa deux techniques utilisant sa lance nouvellement acquise.

Saï réfléchit quelques secondes avant d'opter finalement pour la seconde technique, la contre-attaque.

Saï: " Je veux bien apprendre le secret de la contre-attaque à la lance. Quelque chose me dit que ça sera utile plus tôt que tard! Surtout avec mon don pour énerver les gens! "

Fit il avec un énorme sourire à pleines dents, se vantant presque!

L’entraînement dura une bonne partie de l’après-midi. Saï n’avait pas manié la lance depuis longtemps, et avant de pouvoir apprendre la technique, Hasagi eût à lui réapprendre les formes du combat à la lance.

Hasagi: “De part son allonge, la lance est une excellente arme de duel. Même le plus grand des génies de combat ne saura maintenir l'alignement de sa lame la première fois qu’il tient un katana, ou une autre épée. Mais n’importe qui peut être raisonnablement efficace, équipé d’une lance.

Saï-dono. Ce que je vais vous apprendre va vous différencier de ces néophytes qui se pensent guerriers parce qu'ils ont l’outil en main. La lance est une arme polyvalente et rentable, mais possède surtout un potentiel sans limites si utilisé avec sagesse et initiative.

N’oubliez jamais ce simple fait: Un chevalier lourd dormn est l’un des soldats les plus craints en Haerii. Il est la raison de la suprématie de Dormnuill en Héron. Il ne craint pas les volées de flèches, ne craint pas les attaques magiques, et ne craint sûrement pas même la plus impressionnante des épées.

Mais plantez un bâton avec un morceau de bronze pointu au bout devant la course de son destrier, et déjà, le chevalier lourd perds l’avantage de sa terrible charge. Ceci est l’essence même de ce que je vais vous apprendre aujourd’hui.”

Saï apprends la technique: [Lance - Réception de Charge I]. Il peut dores et déjà ajouter cette technique à sa fiche.

Quand Hasagi fût enfin satisfait des résultats de son enseignement, il baissa sa lance, satisfait.

Hasagi: “Votre discipline lors de cet entraînement m’a surpris, Saï-dono. J’avais eu l’impression que vous seriez un peu plus… tête en l’air. Il se fait tard, vous feriez mieux de prendre un peu de repos avant votre départ. Mais je serais honoré de vous en apprendre plus à votre retour.” dit-il en inclinant la tête, respectueusement. “Je reparlerais de vous à Kiln aussi. Il semblerait qu’il y ait eu un malentendu à votre arrivée. Je pense qu’il vous accordera une seconde chance.” ajouta-t-il avec un sourire.

Les derniers aventuriers quittaient la salle d’entraînement en fin d’après-midi. Kiln et Hasagi fermèrent les portes quand tous furent sortis de leur établissement.

Saï à encore quelques heures avant son départ. Que fait-il?

L'entrainement fut assez intense.

Se remémorer les mouvements de base de l'utilisation de la lance était déjà suffisant pour occuper deux trois jours. Heureusement l'homme aux cheveux blancs avait quand même gardé quelques part dans sa tête ce qu'il connaissait déjà, ce qui ne laissa que l'apprentissage de la nouvelle technique après un échauffement et quelques passes.

Ce qu'essayait de lui enseigner maître Hasagi était un joli tour de passe passe et certainement pas facile à maîtriser, surtout lors d'une unique session d'entrainement qui était en plus assez courte du fait que l'heure avait déjà bien avancée.

Manque de bol pour Saï, l'entrainement n'avait pas été juste physiquement intense mais carrément douloureux. Car, pour apprendre une contre-attaque contre un ennemi qui vous charge... Vous l'avez deviné! Il faut que l'instructeur vous charge! Et comme la première dizaine de fois tu n'es même pas proche des mouvements correctes, eh bien tu te prend des coups! Ils avaient beau utiliser des grands battons à la place de véritables lances (encore heureux) la vérité restait que sa faisait assez mal. Surtout quand tu te prenais le même coup, au même endroit vingt fois consécutives!

Comme quoi il faut souffrir pour être fort!

Heureusement, l'entrainement qui n'était donc pas une partie de plaisir finit quand même par se terminer. L'instructeur était satisfait de son élève. Ou il en avait marre. Ce n'était jamais très clair quand Saï était l'élève en question!

Ce dernier, essoufflé, s'était assis jambes croisées sur le tatami, essayant de faire revenir son rythme cardiaque à la normale. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait d’exercice physique aussi intense! Finalement s'était vraiment une bonne idée de passer par cette salle d'entrainement, même si il avait faillit y laisser sa peau.

Hasagi: “Votre discipline lors de cet entraînement m’a surpris, Saï-dono. J’avais eu l’impression que vous seriez un peu plus… tête en l’air. Il se fait tard, vous feriez mieux de prendre un peu de repos avant votre départ. Mais je serais honoré de vous en apprendre plus à votre retour.” dit-il en inclinant la tête, respectueusement. “Je reparlerais de vous à Kiln aussi. Il semblerait qu’il y ait eu un malentendu à votre arrivée. Je pense qu’il vous accordera une seconde chance.”

Saï inclina la tête à son tour et répondit à l'instructeur entre plusieurs grandes inspirations.

Saï: " Je dois avouer... Hasagi-dono... Que c'est difficile d'avoir la tête en l'air... Quand quelqu'un se fait charger par vous... Fiooou! Sinon, je suppose que c'est de vieux réflexes qui ressortent. On ne nous pardonnait pas beaucoup, lors de mes entraînements à Izashi. Je suis content d'avoir trouvé quelqu'un qui a encore la patience de m'apprendre une ou deux choses en bonne et due forme. Je repasserais surement vous voir au retour de la caravane. Bonne soirée à vous Hasagi-dono. "

Saï se leva puis s'inclina à nouveau en guise d'adieux avant de quitter la salle pour aller prendre une douche bien méritée.

Bien qu'il serait volontiers allé épuiser son or en alcool et femmes en vile, la triste réalité était qu'il était un peu trop fatigué pour çà après cette séance de gym. Aussi l'ambiance sérieuse autour d'Hasagi avait finit par l’affecter, il n'avait, bizarrement, plus envie de faire le pitre pour l'instant.

Après sa douche il se renseigna et se rendit dans ce qui allait lui servir de logement, du moins jusqu'au départ de ce soir.

Une fois dans la dite pièce, il s'allongea sur le lit et y resta, bien qu'il n'arriva pas à trouver sommeil, vraisemblablement agité par les souvenirs que cette séance d'entrainement avait rappelé.

Saï: " Je me demande pourquoi on pouvait pas avoir des instructeurs comme çà à la maison... "

Voyant au bout d'un moment qu'il ne risquait pas de fermer l’œil de si tôt, il s'assit sur le lit et profita du temps de paix qu'il lui restait pour se livrer à un autre exercice.

Magique, cette fois-ci.

Il s’entraîna à déployer et maintenir une espèce de champ de force autour de lui. C'était quelque chose que nul instructeur ne pourrait l'aider à apprendre malheureusement, car il ne s'agissait pas de magie régulière. Ça aurait été trop simple.

A la fin de son entrainement, le champ était encore trop petit et trop instable, mais au moins il avait réussit à faire flotter sa bourse entre les mains pendant quelques brèves secondes.

Saï: " Je me demande si les autres rois ont tellement galéré à contrôler leurs pouvoirs... "

Puis le souvenir de son plus grand frère lui vint à l'esprit. Monsieur parfait! Le gars qui réussissait tout du premier coup et ironiquement, la personne qui lui avait révélé l'existence de ces pouvoirs qu'il essayait maintenant de développer.

C'était quelque chose qu'il était obligé de faire si il avait l'intention de survivre, d'après ce qu'on lui avait dit. C'était certainement le cas, le jeune homme n'avait aucune envie de mourir aussi tôt!

Mais allait il y avoir vraiment une guerre entre ces fameux rois, comme son frère l'avait dit? Saï n'en avait croisé aucun pour l'instant, ou du moins il ne s'en était pas rendu compte.

Cette réalisation lui déplut fortement, le poussant à doubler ses efforts et à poursuivre ses exercices jusqu'à que l'heure de leur départ soit presque arrivée.

Le moment venu, il prit la totalité de ses affaires, rendit les clés de la chambre au responsable puis se dirigea vers l'endroit où il était sensé retrouver le patron.

En sortant de l’entraînement, Saï décida de profiter un peu des infrastructures de Dwilir Caravans. On lui indiqua qu’il pouvait profiter d’une chambre pleinement équipée à l’étage, ce qu’il n’hésita pas à faire. Après s’être décrassé, il tenta de trouver le sommeil, mais malheureusement ce dernier ne vint pas. Saï rentabilisa quand même son temps, entraînant ses pouvoirs de Roi.
Saï quitte sa chambre un peu avant vingt heures pour rejoindre la caravane à temps. Les muscles endoloris mais relativement reposé, Saï récupère ses affaires et quitte sa chambre pour retourner dans le hall, où on lui indique la direction de l’entrepôt.

Il s’avère que Saï arrive avec une vingtaine de minutes d’avance. Mais pourtant, il y a déjà un attroupement de quelques personnes autour d’un nain, que Saï reconnaît comme étant Dwilir. Ils se tiennent debout et parlent entre les wagons. Saï reconnaît aussi Dismas, qui à l’air en meilleur état que plus tôt.

Dismas:

Dwilir: “Nous ne partirons pas sans la totalité de notre cargaison. Nous avons des obligations, c’est final. Nous rattraperons facilement le retard d’un départ tardif, mais ils ont besoin de ce métal et de cette nourriture, au camp.”

Ouvrier: “On peut toujours faire un achat d’urgence pour combler nos stocks, mais ça va représenter des coûts supplémentaires. Et un achat à la dernière minute, comme ça? Beaucoup de frais.”

Dwilir: “C’est pourquoi nous allons retrouver ceux qui nous ont fait volé nos marchandises. Si quelqu’un a une idée brillante, c’est le moment!”

Les employés continuent à discuter du problème, sans qu’une solution ne semble s’offrir à eux. Finalement, certains laissent tomber et reprennent leurs préparatifs pour le départ pendant que d’autres cherchent toujours une solution. Personne ne semble avoir remarqué la présence de Saï, qui est, du coup, libre de faire ce qu’il veut.

Dwilir est occupé à parler de ce problème parmi d’autres liés au départ de la caravane. Certains ouvriers chargent les marchandises restantes pour la caravane, d’autres semblent débattre assez passionnément du problème du vol. Dismas, lui, est à l’arrière d’un des wagons, probablement celui sur lequel les marchandises manquantes ont été prises. Un groupe de gardes de la caravane débattent aussi, de leurs cotés, des derniers évènements.

Saï réussit à, chose assez surprenante, non seulement arriver à l'heure à l’entrepôt de départ mais à carrément arriver en avance! Comme quoi vivre seul obligeait les gens à devenir plus matures et responsables. Sans quoi ce diable sur patte aurait facilement dormis dans sa chambre jusqu'à demain après son entrainement avec maître Hasagi.

Une fois dans l'entrepôt, Saï remarqua une petite foule près d'un wagon et s'approcha à son tour pour voir qui avait osé lui voler son rôle en causant cette commotion. Le rônin reconnu au milieu de la foule son nouveau patron qui essayait de faire face à une urgence de dernier moment. Une histoire de vol de marchandises d'après ce qu'entendit Saï en tendant l'oreille.

Au départ l'izashien n'y prêta pas plus attention que çà, ce n'étais pas vraiment son problème à résoudre de toutes façons. Son contrat stipulait qu'il était sensé garder la marchandise après leur départ. La sécurité ou manque manifeste de celle-ci, était le souci de l'entreprise à la base.

Si il n'y avait pas assez de guildes mercenaires en Anauroch ils n'avaient qu'à faire appel aux Irréguliers. Saï ayant par le passé travaillé brièvement avec eux, connaissait personnellement plus d'un personne dans cette compagnie qui serait ravie de venir faire un tour dans ce pays réfuté pour sa haute technologie et grande ouverture d'esprit.

Cela sans même compter mademoiselle Claire Reginald qui était déjà sur le terrain pour une raison où une autre. Enfin bref!

Dans un premier temps, Saï essaya d'obtenir vite fait l'attention de Dwilir, ne serait-ce que pour quelques secondes, pour lui demander qui avait accès à l'entrepôt pendant l'heure du vol.

Ensuite, Saï s'approcha d'un wagon qui semblait avoir encore assez de place libre. Il y trouva Dismas qui semblait mener sa petite enquête (et ce n'est qu'alors que Saï comprit pourquoi il y avait autant de place sur le wagon sur lequel il était à présent).

Saï: " Alors détective? Des indices? "

Pendant sa discussion avec Dismas, Saï profita pour coincé son sac d'aventurier standard quelque part à l'abris sur le wagon, y laissant tout ce qui n'était pas du matériel de combat plus son arquebuse qu'il posa sur le sac de manière à ce qu'elle soit plus accessible.

Au final il ne s'était pas débarrassé de bien grand chose, ce sac était presque vide à l'exception de quelques lettres et la majorité de ses finances. Le guerrier avait gardé sur lui, son glaives, sa lance, l'armure fournie, le petit sac de praticité et son couteau à beurre. Par-ce-que qui sait? Ça pourrait se révéler utile à un moment ou un autre!

Quand Saï s’approcha de Dwilir pour l’avertir de sa présence et pour lui demander quelques informations, le salua d’un geste de la tête.

Dwilir: “Recrue, t’es à l’heure, c’est bien. Donne un coup de main quelque part, on a du pain sur la planche avant le départ! Quant à qui y avait accès, n’importe qui de la compagnie à accès à l’entrepôt. Vu que l’entrepôt est ouvert sur l’extérieur, par contre, n’importe quel malin aurait pu entrer par la grande porte de l’entrepôt, utilisée pour le fret, pendant que quelqu’un l’utilisait. Quelqu’un s’est probablement introduit dans l’entrepôt en empruntant la grande porte pendant qu’on nous livrait des marchandises pendant la journée…”

Ensuite, Saï alla voir Dismas à l’arrière du wagon duquel les marchandises avaient disparues.

Saï: " Alors détective? Des indices? "

Dismas: “Ah, collègue. Bonsoir. Tu cherches à comprendre ce qui s’est passé avec les marchandises, je présume? En effet, il y a deux ou trois points qui méritent considération. Ce qui m’étonne le plus, ce sont les marchandises. On a perdu une livraison de nourriture et une livraison de métal. Ce ne sont pas des quantités négligeables. Je ne suis pas sûr des quantités, mais on parle quand même de 100 kilos de marchandises disparues, au moins. Une seule personne ne peut pas embarquer autant de matériel par lui-même, en un seul trajet. Ce n’est pas un bête larcin.”

Saï profita de la discussion pour déposer ses affaires inutiles à l’arrière du wagon. Avec un peu de chance, le voleur n’est plus dans les parages! Mais juste au cas où, il cache bien ses affaires

Dismas: “Je ne suis pas sûr d’avoir saisi ton nom, tu es d’Izashi, c’est bien ça? Je suis Dismas, je bossais pour Encre-Blanche jusqu’à récemment. Enchanté.” dit-il, en tendant la main. Il dégageait un air raisonnable et sérieux, peut-être encore un peu fatigué, mais il était nettement plus abordable que précédemment. Il offrit un sourire poli à Saï. “Si tu cherches à résoudre ce mystère de vol, count me in. Je n’ai pas envie d’aider au chargement, et je suis plutôt curieux.” Il sortit de sa poche un peu de tabac et du papier à rouler. “Tu permets?” demanda-t-il à Saï.

» Arthalas: Prascina
» Arthalas: Promenade of Blades

Yo,

The Christmas special is up!

https://worldofhaerii.forumactif.fr/t181-the-wailing-banshee#2879

It only took...

*Checks watch*

Three years and the better part of a day!

Enjoy!

Arthalas: Dwilir Caravans H.Q. …

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