Thou shalt not suffer a witch to live.
Exodus 22:18 KJB
Nom: Von Tessen
Prénom: Geniphyr
Age: 31
Pays d'origine: Psarosoupa.
Ordre: Inquisition
Grade: Ex capitaine dans les guerres continentales. Position dans l'inquisition inconnue.
Style de combat: La Bonne Parole.
Description physique:Von Tessen parait vieux pour un homme dans la trentaine et son visage miroite ses expériences. Il n'est pas spécialement grand mais il a une forte carrure qui l'aide quand le combat dégénère au corps à corps. Ses cheveux sont bruns et il les porte longs à la manière de son pays.
Il porte une rapière et a un penchant pour les armes a feux. Il détient aussi plusieurs lames sur lui mais leur utilité est dans l’interrogation et non le combat. Bien entendu rien ne l’empêche d'improviser.
Il porte un long manteau pourpre, une cuirasse et un gambeson. Ses bottes sont cloutées et très utiles pour assener un premier coup qui, bien que relativement anodin contre un adversaire de taille, peut lui donner ces quelque secondes nécessaires pour tourner le combat. Sous son grand chapeau il dissimule une petite cervelière.
Description mentale:Von Tessen est conscient de l'opinion que le monde, et surtout les élites ont de lui et de ses camarades, il est aussi conscient que cette opinion est fondée et compréhensible. Les hommes qui par le passé ont tenté de combattre le Malin ne se souciaient souvent pas des conséquences de leurs actes ou de la justesse de leurs accusations. Cependant Geniphyr refuse d'abandonner sa tâche: peu importe les erreurs de ses prédécesseurs et même les siennes, car quoi que dise les sceptiques les démons sont là, ils existent et qui est le plus en faute aux yeux du Seigneur ? Le faible qui est soudoyé par le démon ? ou l'homme fort qui refuse d'agir? S'il faut se damner pour sauver les âmes des autres et purger ce monde de la lèpre qui le ronge alors Von Tessen le fera et brulera à son tour avec tout ceux qu'il a condamne en chantant la gloire du Seigneur.
Histoire:Les ennemies de la Foi sont nombreux et les formes qu'ils prennent pour nous causer du tort le sont encore plus. L’œuvre du Malin ne s'exprime pas en miracles comme celle du Seigneur, il travaille en cachette et corrompt Prince et paysan, seigneur et vassal, clerc et roturier.
Ceux qui doutent de la noblesse du combat des soldats du Seigneur, ceux qui se mettent en travers de l’œuvre de Son Inquisition ne font que servir les projets du Démon.
Le temps de la paix de Dieu est révolue: Alors que l'Obscure est servi par les multitudes d’hérétiques et de démons, les serviteurs du Seigneur ne peuvent que compter sur la force de leur foi et la portée de leur lames. Ce silence du Seigneur ne peut être expliqué que par sa déception. Et si Il ne peut nous envoyer un Messager pour nous guider dans ce combat et nous mener par la voie de la paix, c'est par le feux et le sang que nous purgerons ce monde.
Mon combat a été long et ardu. J'ai accompli au nom de la Foi plusieurs faits dont je suis fier mais l'erreur est humaine et un Inquisiteur n'est qu'un homme parmi les autres. Cependant il semble que notre œuvre a enfin porté ses fruits. Le Saint Siège pense qu'il est enfin temps d’agrandir nos efforts et porter la Bonne Parole aux contrées avoisinantes, infestée de paganisme, d'hérésie et de péchés. Ma nouvelle tâche est de parcourir le monde et sauver autant d’âmes que possible.
Je me dois de rallier les simples gens et les convaincre de suivre la Bonne Parole, de n'importe quelle façon.
Dans un village à quelques kilomètres de Therendhar.
Genyphir décida de s’arrêter pour la nuit. Il se faisait tard et la ville la plus proche était a plusieurs heures de la. Von Tessen avait réussit à dénicher un petit hameau plaisant niché sur les flancs d'une montagne. Trouver un toit où coucher ne devrait pas être difficile, des gens aussi pauvres ne seraient pas prêts de refuser une poignée de pièces pour une nuit dans une grange.
L'inquisiteur engagea son cheval dans la ruelle du village. Il s’arrêta devant une chaumière bien bâtie avec un toit de paille et de solide mures de boit de chêne, l'arbre le plus abondant dans cette région. Les fenêtres étaient fermées. Von Tessen frappa trois fois a la porte et attendit. Il jeta un coup d’œil aux maisons alentours. Il y en avait huit en tout et celle qu'il avait choisit était de loin la plus soignée. Le reste étaient cependant dans un état remarquable pour un si petit endroit. Deux d'entre elles avaient deux étages et toutes semblaient solides et ne trahissaient aucun signe de dommages. A Psarosoupa un tel spectacle serait stupéfiant, mais cette région avait été relativement peu affectée par les guerres qui avaient ravagées son pays.
Von Tessen inspira une grande bouffée d'air et la relâcha, créant un nuage de vapeur. Il faisait de plus en plus froid et l'Inquisiteur devenait de plus en plus impatient. Il frappa une fois de plus. Au bout de quelques minutes il abandonna la première maison et tenta sa chance à la deuxième la plus proche. Aucun résultat. Il devint enfin conscient du silence du petit hameau. Perdu dans ses propres pensées il ne l'avait pas remarqué mais maintenant il était évident que le village était vide. Ce n’était pas quelque chose de terriblement anormal: une si petite communauté de gens vivant ensemble complétement isolés du reste du monde devait être très solidaire. t
Tout le monde se connaissait sans doute et il y avait plusieurs raisons possibles pour que tous se mettent en route ensemble. Une fête pouvait être la raison, ou n'importe quoi qui puisse alléger la monotonie de leur quotidien.
Cependant Von Tessen refusa de s'admettre vaincu. Le village était bâti près de la montagne et le terrain était considérablement escarpé. Si tout les gens de bonne santé du village avaient décidé de s'en aller battre la campagne il était peu probable que les vieux et les infirmes les aient rejoints. L'inquisiteur mit ses mains en cône et commença à crier à quiconque serait dans l'une des maison. Finalement ses appels portèrent leur fruit: une veille femme se présenta sur le balcon de l'une des deux plus grandes maisons. Von Tessen lui demanda où se trouvait le reste des habitants. La dame examina brièvement l'épée et la monture de l'inconnue et répondit d'une voie remarquablement ferme.
" Ils sont tous montés en haut vers un petite clairière à une demie heure de marche d'ici. Vous pourrez sans doute y être a moitié moins de çà avec votre cheval seigneur. Les gens des villages voisins s'y rassemble aussi. Si vous vous dépêchez vous serrez a temps pour le spectacle."]" Je ne m’intéresse pas à des festivités, femme, je chercher juste un abris pour la nuit."[/color]
La femme garda un visage de marbre.
00FF]" J'ai de quoi payer." Le sourire qui vint aux lèvres de la vieille n'avait rien de charmant, mais au moins Von Tessen savait qu'il allait dormir sous un toit ce soir.
" Entrez Seigneur. "La maison était aussi soignée à l'intérieur qu'elle l’était à l’extérieur. Von Tessen était en effet impressionné et ne manqua pas de complimenter son hôtesse sur sa demeure. La courtoisie apporta un nouveau sourire aux lèvres de la vieille femme, un sourire de fierté et non de convoitise. Elle apporta deux grandes carottes, une tomate et un morceau de pain que Von Tessen accepta volontiers.
La femme n'avait apparemment que très peu de visites, même au sein des siens, alors elle entama la conversation immédiatement. Geniphyr y participa volontiers, c’était une des rares fois où une personne n’était nullement impressionnée par son apparence et la présence de la fine lame à sa hanche. La conversation dérapa finalement sur la vie au village et leur incessante monotonie.
"Si vous êtes tellement lasse pourquoi n'avez vous pas suivi le reste des villageois pour assister à la fête ? Je ne crois pas que la montée vous serait trop pénible."" C'est vrai seigneur, mais ce ne sont pas mes os qui lâcheraient, plutôt mon cœur, et mon estomac. " " Que voulez vous dire? "
" Vous m'avez sans doute pas compris seigneur. Ce n'est pas une fête qui se passe en haut, du moins pas une fête qui puisse m'attirer. "Von Tessen compris.
" Une exécution? "La veille femme acquiesça.
" Ces imbéciles s'en sont pris à la pauvre Lisette. C'est la sage femme dans ces lieux. On était amies toutes les deux. On jouait ensemble et elle m'a même aidée dans chacun de mes accouchements. Dire que mes propres fils sont la haut pour assister à son meurtre. Bref cette dernière année a été plutôt rude. Cinq nourrissons sont morts. Ca fait beaucoup vous comprenez? "
" De quoi est-elle accusée? " La question était précipitée et surprit la veille femme perdue dans ses réflexions.
" ... de sorcellerie seigneur. "Peu de temps après, dans la clairière en question...
" Cinq enfants sont morts! Et qui était présente dans chacun des accouchement? "La réponse sortit de plusieurs dizaines de gorges.
" ELLE! "
Ravi de son effet sur la foule l'homme continua son discours.
" Que savons nous de cette femme? " D'un geste brusque il empoigna par les cheveux une petite femme grise vêtue de haillons et qui avait de toute évidence été battue.
" Elle vit en marge de tous, cachée dans un trou ou la plupart des hommes ici présents ne peuvent pas accéder. Que fait elle la haut? Comment peut elle y accéder avec ces vieilles jambes? Rien de naturel la dedans mes amis, rien de bon ou de juste dans les affaires de cette chienne! "La foule grogna son approbation et des huées se mirent à siffler en direction de la femme ravagée par les sanglots.
" Et c'est cette femme que nous laissons avec nos compagnes? Quand celles-ci sont vulnérables? C'est cette femme que nous laissons être la première chose qui voit et touche nos enfant? Dès l'instant où elle pose ses griffes sur le nouveau né celui ci est maudit! " De nouvelles clameurs résonnèrent.
" Cinq fois elle a invoqué les pouvoir du Malin pour tuer nos enfants, cinq fois nous avons laisser nos propres nouveaux nés seuls face à cette sorcière! " Les clameurs se transformèrent en cris...
" Mais plus jamais! " En hurlements...
" Brulons la sorcière! "Le cri d'effroi de la femme fut noyé par le mugissement de la foule. Dans leur visages déformés par la haine et de hideux rictus, il n'y avait aucune pitié pour Lisette.
L'homme qui avait si bien harangué la foule la força à se relever et la traina inexorablement vers un long pieux en bas duquel était entassé quantité de boit inflammable. A la vu du bucher la vielle Lisette trouva les derniers vestiges de ses forces et réussit à s’échapper de l'emprise de son geôlier, mais avant d'avoir fait deux pas, un homme qui se tenait près la frappa sauvagement à la tempe avec la hampe d'une lance grossière.
La pauvre femme tomba, sonnée par le coup.
"A bas la sorcière! "
" Protégeons les enfants! "
La foule était en fureur.
Lisette fut attachée à la poutre par ses deux bourreaux. Le chef des deux s'adressa une nouvelle fois à la foule.
" Que le seigneur prenne pitié sur son âme noire! "Mais avant qu'il puisse allumer la torche qu'il tenait à la main un coup de feux retenti et rendit toute la foule muette. Après quelques secondes de confusion, les gens commencèrent à chercher le coupable. Il ne fut pas bien dur à trouver. Toutes les têtes étaient tournées vers la figure d'un homme imposant monté sur un impressionnant destrier. Dans sa main droite il tenait un pistolet dont le canon fumait encore, dans sa main gauche il brandissait un morceau de papier jauni.
" Mon nom est Genyphrid Von Tessen " clama-t-il.
" Je suis l'envoyé du Grand Inquisiteur lui même qui par cette lettre m'ordonne de présider à l’éradication du Mal dans toutes ses formes en ces terres. "Genyphrid pouvait voir plusieurs regards hostiles parmi la foule. Personne n'aimait un trouble fête, surtout lorsque ce dernier essayait en plus d'imposer son autorité, et là haut dans la montagne, qui saurait ce qui s’était réellement passé? Mais il savait que son apparence dissuaderait tout potentiel agresseur. Il était vêtu à la manière des arquebusiers qui avaient tant terrorisé le monde dans les grandes Guerres: il avait encore deux pistolets armés et prêts à êtres utilisés, son épée pendait à son coté, une menace bien évidente à tous, sous son grand manteau il portait un cuirasse qui brillait à la lueur des quelques torches des paysans. Et toute cette impressionnante vision reposait de manière confidente sur un grand cheval de guerre, et même un paysan sait que rien ne vaut affronter un cavalier en armure.
Le chef des villageois surmonta rapidement sa surprise et pris à nouveau la situation en main.
" Bienvenu seigneur. " Déclara-t-il en s'inclinant legerement.
" Voyez braves gens! Le Seigneur nous envoie son propre envoyé pour expédier cette pernicieuse en enfer. Notre cause est juste brave gens! Ce soir nous exécutons la volonté de Dieu! " Quelques houras partirent de la foule, mais l'Inquisiteur nota avec plaisir que bien des regards étaient restés fixés sur lui.
Il ordonna son cheval d'avancer et la foule se scinda pour le laisser passer. Il atteint finalement le bucher et mit pied a terre. Il dépassa la chef de la bande sans lui accorder un regard et se pencha pour examiner la vieille Lisette.
Derrière lui l'homme repris son discours mais Von Tessen n'y prêtait pas attention.
Il examinait les vestiges de ce que fut autrefois Lisette. Ses habits déchirés exposaient une grande partie de son corps, couvert hématomes. D'un œil expert il chercha la marque du Démon qui pourrait prouver la culpabilité de la femme. Comme il s'y attendait il ne trouva rien. Cela n’était pas décisif bien entendu, la marque du Démon pouvait être cachée, mais Geniphyr savait qu'il ne trouverait rien.
Il se pencha plus près et prit rudement le visage de la femme entre ses mains. Son geste aggrava surement les blessures de Lisette, qui poussait des gémissements pitoyables mais ceci était une interrogation et ce genre de chose importaient peu.
" Qu'est-il arrivé aux enfants? "La vieille femme ne répondit rien, elle fixait l'Inquisiteur sans le voire avec des yeux rendus vitreux par l'age et la douleur.
Von Tessen la gifla et hurla
" Qu'est-il arrivé aux enfants? "Le coup n'avait pas été très violent mais au vus de la violence et du cris la foule se senti à nouveau emportée et salua les efforts de l’Inquisiteur avec des cris d'approbations nourris par leur chef.
Pour Lisette cependant l'effet était tout autre, elle se concentra sur l'homme en armure devant elle et, d'une voie distordue par une mâchoire déboitée, parvint a murmurer.
" C'est l'eau seigneur. Il n'y a pas de rivière dans cette montagne alors les gens puisent de l'eau à celle qui passe en bas. Vous lavez sans doute vue. "Geniphyr avait en effet traversé la rivière en question, il avait même remarqué une petite cabane, sans doute pour stoker du matériel de pèche, et des sceaux brisés.
" Je l'ai vue oui. "" Nous sommes en avale de la rivière seigneur. Elle débute a plusieurs kilomètres d'ici. Elle traverse la frontière. "" Sa source se trouve a Psarosoupa? "'' Oui! Oui ! Seigneur. C'est l'enfer là bas seigneur, l'enfer! Les guerres sont finies mais les gens se massacrent toujours. "" Je sais se qui se passe a Psarosoupa, quel rapport y a-t-il avec vous? "" Certaines de ces pauvres gens ont été jetées a la rivière après avoir été passées au fil de l'épée. J'ai essayé de prévenir les gens que l'eau était empoisonnée. Pas suffisamment pour tuer des adultes mais les petits n'avaient aucune chance. Un jour je marchais près de l'eau et... Dieu nous protège c'est un bébé que j'ai trouvé flottant dans le courant. Il avait été emporté de si loin seigneur! Il était hideux, déformé par la pourriture et l'eau. Je l'ai ramassé pour l'enterrer seigneur, mais des pécheurs mon vu. Les cinq enfants étaient déjà morts seigneur, alors il ne leur a pas fallu longtemps, en me voyant avec le cadavre gonflé d'un nourrisson de m'accuser de sorcellerie. "Von Tessen était satisfait. Il sortit sa dague et trancha les liens de Lisette.
Les spectateurs étaient trop occupés par leur chef qui les galvanisaient de plus belle en racontant des histoires des hauts faits de l'Inquisition. Des histoires grossièrement exagérées celons Von Tessen. L'Inquisiteur se plaça aux cotés de l'homme et le laissa finir sa tirade.
Ce dernier repris son souffle et s’adressa de façon à être entendu de tous a Von Tessen.
" Et bien seigneur que dites vous? Quel est votre véridique? "La foule retint son souffle et Von Tessen prit conscience que lui même retenait le sien.
Il prit le temps d'inspirer et d'une voie forte tonna.
" La sage femme Lisette est innocente de toutes charges de sorcellerie. "Le silence fut complet, seul les plus vieux et les plus éloignés murmuraient à leur voisins pour se faire expliquer les paroles de l’étranger.
Finalement les plus braves commencèrent a huer et bientôt la foule entière criait son indignation.
Le chef, auparavant si confient, se tourna vers son voisin avec un visage anxieux.
" Que voulez vous dire? Cette femme est coupable, tout porte a le croire. "" Cette femme a été faussement accusée par des imbéciles avec des arguments et des preuves aussi ridicules que ce tribunal. "Le teint de l'homme vira au rouge, de fureur ou d'indignation Von Tessen ne saurait dire mais l'homme montrât du doigt la foule de plus en plus excitée et dit:
" Même si c'est le cas nous sommes allés trop loin. Ces gens veulent un bucher et a moins de leur en donner un c'est nous qu'ils vont lyncher, et ensuite se serra le tour de la chienne. "" En effet " avoua Von Tessen.
Il fixa à nouveau la foule et, en sortant un autre pistolet, imposa le silence avec un coup de feux éloquent.
" Vous aurez droit a une exécution brave gens " clama-t-il,
00FF]'' vous êtes tous ici convaincus de rendre justice à vos enfants et à notre Seigneur. Vos bonnes intentions rattrapent le manque de rigueur que vous avez accordé a la Question. ''La foule ne savait quoi faire de cette déclaration.
Finalement le chef des villageois fit un pas en avant et déclara a haute voie.
" La sorcière vas bruler! "Mais avant que la foule puisse accompagner ses paroles de hourras la tête de l'homme fut violemment projetée en arrière. Son corps suivit le mouvement et il s’étala avec fracas sur le bucher que Lisette avait quitté avec discrétion. Sa mâchoire, là où Von Tessen l'avait frappé de toutes ses forces, n’était qu'une ruine de chaire et d'os et ses cris de douleurs finissaient en gargouillis pitoyables. Les villageois regardaient avec stupéfaction. Von Tessen savait qu'il fallait agir vite avant qu’effroi ne donne place à une fureur meurtrière. Il se dirigea vers l'homme à la lance et arracha l'arme de ses mains. Il se rua sur le chef affalé et enfonça l'arme dans son ventre, le clouant au sol. Son hurlement fut plus bestiale qu'humain et toute forme agressivité quitta la foule, pétrifiée au son de tant de douleur.
La plaie était mortelle, mais c’était une mort lente et affreuse. Elle pouvait durer plusieurs minutes, parfois même des heures.
Von Tessen se tourna vers son public et tonna de façon à se faire entendre au dessus des râles de l'agonisant.
" Les ennemis de la Foi sont nombreux et les formes qu'ils prennent pour nous causer du tort le sont encore plus! Cet homme vous a tous trompé, il vous a tous convaincu qu'une innocente femme de Dieu était coupable de crime atroces qui trouvent certes leur source dans l’œuvre du Démon, mais qui n'ont été causés par personne dans ces régions, ni même dans ce pays. Cette homme a voulu condamner un innocent même après avoir entendu mon véridique, il a voulu vous pousser à commettre un acte qui vous damnerait a des siècles de purgatoire. Pire encore il a osé utiliser le nom du Seigneur pour égarer Ses brebis et souiller Son nom. "Von Tessen se dirigea vers l'homme cloué à terre. Il sorti une grande bouteille de sa veste et d'un geste théâtral enleva le bouchon et la leva au dessus de sa victime.
" Pour le crimes de Blasphèmes, de Parjure et de Mensonge je te condamne... " Il commença à vider lentement le contenu de la bouteille sur l'homme.
" Au nom du Seigneur, son Église et sa glorieuse Inquisition. " Chaque mot fut accompagné d'une généreuse rasade de liquide.
Il se pencha près de l'homme et sorti l'un des pistolets qu'il avait utilisé, il arma le chien et approcha la platine à silex près des brindilles. Puis en se tournant a nouveau vers la foule il hurla
" BRULEZ L’HÉRÉTIQUE, TUEZ LE MUTANT, PURGER L'IMPUR! "Il appuya sur la gâchette, le silex de son arme vint frapper avec puissance sur la platine produisant une pluie d’étincelles. L'huile ointe qui recouvrait les brindille prit feux immédiatement et en quelques secondes un feux nourrie dévorait la chaire de l’infortuné blessé qui implorait sa mère de lui venir en aide.
La foule regardait avec des yeux écarquillés par l'effroi le sort de l'homme qui les avaient tous unis dans cet endroit et le visage illuminé par les flammes de celui qui avait imposer ce destin.
Von Tessen inspira goulument l'aire, déjà l'odeur familière du bucher assaillaient ses narines, l'odeur de sueurs et de sang et une odeur macabrement appétissante de viande rôtie. Demain, il savait qu'il ne resterait plus que les cendres de l'homme, ses os seraient emporté par les dizaines de rongeurs qui polluent chaque forêt et menés dans leur sombre trous pour être dévorés et jetés aussi près que possible de son Maitre Obscure. Les arbres alentours seraient enduits de la graisse, qui parfumait déjà l'air, puis léchés par les plus grandes bêtes. Il ne resterait plus rien du parjure.
Von Tessen ferma ses yeux, entonna une courte prière et sourit.
Autres qualités:Les inquisiteurs ne sont pas de simples brutes ou de fanatiques en quête de sang. Chaque arrestation et chaque interrogation est faite de manière ordonnée et scrupuleuse. Il faut étudier longtemps pour reconnaitre le mal et celui qui brule un homme ou une femme sans ces connaissances peut s'attendre a être immolé à son tour pour avoir sali le nom du Seigneur.
Von Tessen, comme tout les Inquisiteurs, est donc un érudit. Il connait plusieurs langues et les coutumes de plusieurs pays sur le bout des doigts, il a étudié l’histoire et les Livres Saints et lorsqu'il parle les simples gens comprennent aisément que c'est un homme à prendre au sérieux, même quand il ne porte pas le manteau et l’épée.[/color]